Germain
Sur les 22 demandes de documents liés à des employés de Twitter émises par Elon Musk, la justice américaine n’en a accepté qu’une seule.
L’affaire qui oppose Elon Musk à Twitter, après que le milliardaire a renoncé à son achat du réseau social, suit son cours. La justice vient d’imposer, le lundi 15 août, à la plateforme de fournir des documents d’un ancien employé, que Musk a présenté comme “une figure clé dans le calcul des faux comptes sur la plateforme”, peut-on lire dans une ordonnance du tribunal relayée par Reuters.
Twitter a ainsi reçu l’ordre de collecter, analyser et fournir ces documents liés à Kayvon Beykpour, anciennement directeur général des produits au sein du réseau social.
Beykpour, qui a donné sa démission lors de l’annonce du rachat par Elon Musk en avril, était, selon les mots du milliardaire, l’employé “le plus personellement investi” dans les calculs de faux comptes.
Les faux comptes sont devenus un point central dans l’affaire qui oppose le réseau social à Musk. Affirmant que Twitter aurait menti sur le nombre réel de ces faux comptes, Musk en a fait l’élement principal pour justifier son choix de ne finalement pas acheter le réseau social.
22 demandes, une seule acceptée
Les faux comptes, ou “bots”, sont des comptes qui ne sont pas gérés par des personnes réelles. En raison de leur caractère automatique, ces comptes peuvent mettre à mal la valeur financière du réseau social. En effet, celle-ci se calcule principalement par le nombre d’abonnés “monétisables”, c ‘est-à-dire qui sont susceptibles de visualiser de la publicité.
Dans le cadre du procès, Musk a également émis, la semaine du 8 août, des demandes similaires concernant 21 autres employés. La justice a indiqué ne pas accéder à ces demandes.
