La commissaire européenne à la santé, Stella Kyriakides, a qualifié la décision d’« extrêmement importante ». L’Agence européenne des médicaments (EMA) a autorisé, vendredi 19 août, une nouvelle technique d’injection du vaccin contre la variole du singe, qui permettra d’immuniser davantage de personnes.
Les pays européens peuvent désormais administrer, « à titre de mesure temporaire », le vaccin Imvanex juste sous la couche supérieure de la peau – en intradermique – et non plus en profondeur – en sous-cutané – comme c’est le cas actuellement.
Vacciner « cinq fois plus de personnes » avec les stocks actuels
Cette technique implique de n’utiliser qu’un cinquième de la dose, a souligné l’EMA dans un communiqué, et permet de « protéger les personnes à risque pendant l’épidémie actuelle de variole du singe, tant que l’approvisionnement en vaccins reste limité ».
Cette méthode confère la même immunité avec un niveau équivalent d’anticorps que la méthode utilisée jusqu’alors. En revanche, le risque d’irritation de la peau est plus élevé, a averti l’organisme de surveillance.
La commissaire européenne Stella Kyriakides a salué cette autorisation, qui « permet de vacciner cinq fois plus de personnes avec les stocks de vaccins dont nous disposons » actuellement. « Cela garantit un meilleur accès à la vaccination pour les personnes à risque et les professionnels de santé », a-t-elle ajouté dans un communiqué.