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Le débat sur la fonderie crée une fracture sociale à Rouyn-Noranda

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Quelques jours après l’annonce par la Fonderie Horne de son plan de réduction de ses émanations toxiques, un appel au calme est réclamé pour éviter d’exacerber les tensions dans la population de Rouyn-Noranda, où est située l’entreprise.

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«On voit ce qui se passe en ville. C’est rendu que nos conjointes se font écoeurer à leur travail. Ça va être quoi quand l’école va recommencer?» a lancé un employé de la fonderie, Jonathan Tremblay, devant les membres du conseil municipal qui se réunissaient lundi soir. Oui, la Fonderie a eu un gros laisser-aller dans le temps. Mais ils ont présenté leur plan, il faut peut-être donner la chance au coureur et surtout essayer de se calmer.»


Le débat sur la fonderie crée une fracture sociale à Rouyn-Noranda

Il s’agit d’une rare sortie publique d’un employé de la fonderie, dont le personnel demeure en général discret au sujet de la controverse qui secoue l’entreprise.

Lors de cette première séance du conseil depuis le dévoilement du plan de la Fonderie Horne pour l’amélioration de la qualité de l’air, la mairesse de Rouyn-Noranda, Diane Dallaire, a abordé elle aussi la question des tensions qui divisent les citoyens, n’hésitant pas à parler de «fracture sociale».


La mairesse de Rouyn-Noranda, Diane Dallaire.

PHOTO COURTOISIE / Ville de Rouyn-Noranda

La mairesse de Rouyn-Noranda, Diane Dallaire.

«En plus d’être inquiets pour la santé de nos citoyens, nous sommes préoccupés par la fracture sociale qui est en train de se produire dans notre belle ville. Une division qui selon nous ne peut nous mener nulle part», a fait valoir Mme Dallaire.

Jeudi dernier, la Fonderie Horne a annoncé qu’un investissement de 500 M$ sur cinq ans serait nécessaire pour moderniser ses installations et atteindre le cap des 15 ng/m3 d’arsenic dans l’air en 2027, comme exigé par le ministre de l’Environnement, Benoit Charette.

Toutefois, l’entreprise est restée muette quant à l’atteinte de la norme québécoise en vigueur de 3 ng/m3. Son silence à ce sujet contribue à exacerber les tensions entre ceux qui souhaitent qu’elle se conforme à la norme provinciale et ceux qui appuient son plan.

À ce propos, la mairesse Dallaire a réitéré sa position, lundi soir, par rapport à ce qui devrait être fait pour protéger la santé des gens.

«Le gouvernement et Glencore [propriétaire de la fonderie] doivent tout mettre en œuvre pour l’atteinte du 15 ng/m3 et du 3 ng/m3 plus rapidement», a-t-elle déclaré, donnant ainsi un avant-goût de la position qu’elle compte défendre à l’occasion des consultations publiques à venir sur le renouvellement de l’attestation d’assainissement de la Fonderie Horne.

La mairesse a par ailleurs souligné que la fonderie était importante pour «Rouyn-Noranda, pour la région et pour tout le Québec».

Du 6 septembre au 20 octobre, la population et les parties prenantes au dossier pourront s’exprimer en ligne sur les orientations générales que le ministère de l’Environnement «devrait imposer à Glencore pour la Fonderie Horne jusqu’en 2027».

Par ailleurs, des organismes citoyens ont uni leurs voix, mardi, pour convier la population à une marche à l’occasion de la Journée de grève pour le climat, le 23 septembre. La marche, organisée par le Regroupement d’éducation populaire de l’Abitibi-Témiscamingue (REPAT), le Comité Arrêt des rejets et émissions toxiques (ARET), le collectif La planète s’invite au Parlement–Abitibi-Témiscamingue et Mères au front–Rouyn-Noranda, se tiendra sous le thème «Ensemble pour le 3 ng/m3».



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Written by Stephanie

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