Stephanie
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Cinq banques canadiennes risquent l’expulsion du club onusien «Net zéro», en raison de la poursuite de leurs financements des combustibles fossiles, selon l’ONG Greenpeace Canada.
RBC, Banque Scotia, TD, CIBC et BMO ont adhéré en octobre 2021 à Glasgow Financial Alliance for Net Zero (GFANZ) en s’engageant à aligner leurs portefeuilles de prêts et d’investissements sur une trajectoire zéro émission nette fondée sur la science à l’horizon 2050.
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Or, ces établissements financiers ont augmenté durant la même année le financement des énergies fossiles, au point de figurer parmi les 20 plus importants bailleurs de fonds des combustibles fossiles dans le monde.
Les banques doivent également s’engager à réduire d’au moins 50 % les émissions financées d’ici 2030 et à aligner leurs campagnes de lobbying et de relations publiques sur des critères actualisés.
Les Nations unies qui ont clarifié les critères d’adhésion à la GFANZ donnent aux membres un délai jusqu’au 15 juin 2023 pour détailler comment ces critères seront appliqués, sous peine d’exclusion du protocole.
«Les engagements actuels des banques sont loin, très loin de ce que l’ONU a fixé comme exigences minimales», a déploré dans un communiqué Keith Stewart, stratège senior en énergie chez Greenpeace Canada.
«Il est temps que les banques passent à la vitesse supérieure en matière de financement climatique et respectent au moins les normes minimales de l’ONU, plutôt que de prôner le nivellement par le bas», a ajouté M. Stewart.
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