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le vol habité du véhicule de Boeing reporté à février 2023

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Actualité chargée pour Boeing. En parallèle à la préparation de la mission Artemis 1, dont il a développé et construit le lanceur SL, Boeing prépare également le premier vol habité de son véhicule Starliner. Initialement prévu dans le courant du mois de décembre, ce vol à destination de l’ISS, avec les astronautes de la Nasa Suni Williams et Butch Wilmore à bord, est aujourd’hui prévu en février 2023. La Nasa et Boeing ont pour objectif de certifier le système de lancement Starliner lors de cette mission et le déclarer opérationnel afin qu’il débute ses missions commerciales dès l’automne 2023.

Un report de plusieurs semaines qui s’explique par le travail restant à faire pour corriger les « défauts mineurs » rencontrés et identifiés lors du vol de la capsule en mai 2022. Pour rappel, si lors de ce vol d’essai de six jours (OTF-2, Orbital Flight Test 2), le Starliner avait montré qu’il pourrait se rendre sur l’ISS et en revenir en toute sécurité, la mission ne s’était pas parfaitement déroulée. Plusieurs « problèmes jugés mineurs » ont été rencontrés et identifiés, principalement au niveau du système propulsion.

La résolution des problèmes mineurs plus longue que prévu

L’un de ces problèmes concernait l’arrêt prématuré de deux des propulseurs de manœuvre orbitale et de contrôle d’assiette (Omac) du Starliner.  Le véhicule a également connu des problèmes avec les petits propulseurs du système RCS qui permet le contrôle d’attitude et des manœuvres d’alignement d’attitude extrêmement précises ainsi que des lectures de pression anormalement élevées dans son système de contrôle thermique. Enfin, le capteur électro-optique Vesta (Vision-based Electro-optical Sensor Tracking Assembly) qui permet au Starliner d’identifier la Station afin de s’amarrer au bon port sur le module Harmony ne s’est pas comporté exactement comme prévu bien qu’il ait rempli son objectif.

Le trafic à destination de la Station spatiale internationale pourrait compliquer la tâche de la Nasa qui planifie les rotations des équipes et l’acheminement du fret à bord de cargos spatiaux. Le manifeste de la Station prévoit début mars une rotation d’équipage avec un véhicule russe Soyouz, suivi de la rotation de l’équipage Crew-5 avec Crew-6 avec le Crew Dragon de SpaceX. Le planning prévoit également trois missions cargos (Dragon, Cygnus et Progress) ainsi que la deuxième mission privée avec équipage, commercialisée et organisée par Axiom Space.

Starliner : mission réussie (ou presque) pour le vaisseau spatial de Boeing

Article de Rémy Decourt publié le 28/05/2022

Après plusieurs mois d’incertitude, les voyants passent au vert pour Boeing qui est parvenu à ramener sur Terre le Starliner après une mission de moins d’une semaine. Le vol d’essai et de démonstration inhabité du Starliner s’étant bien déroulé, Boeing et la Nasa devraient se préparer à un vol d’essai habité qui pourrait avoir lieu ces prochains mois.

C’est fait ! Environ quatre heures après avoir quitté la Station spatiale internationale, le Starliner de Boeing a atterri dans la nuit de mercredi à jeudi dans l’enceinte de la base militaire d’essais de missile de White Sands, au Nouveau-Mexique. Contrairement au Crew Dragon de SpaceX qui amerrit dans l’océan Atlantique, au large de la Floride, le Starliner est conçu pour se poser sur la terre ferme à l’aide d’un système de parachutes et d’airbags.

La capsule de Boeing n’est pas revenue à vide. Elle a ramené quelque 300 kilogrammes de fret, dont des réservoirs réutilisables du système de recharge en azote et en oxygène qui fournissent de l’air respirable aux membres de l’équipage de la Station. Ces réservoirs seront remis en état et renvoyés lors d’un prochain vol.

Boeing de nouveau dans la course à l’espace

Cette mission (OTF-2) sans équipage a permis à la Nasa et Boeing de tester les capacités de bout en bout du Starliner et de la fusée Atlas V, du lancement à l’amarrage et au retour sur Terre, ce qui n’avait pas pu être fait lors de la première tentative en raison de problèmes logiciels et techniques qui avaient empêché le véhicule de rejoindre la Station spatiale pour s’y amarrer (décembre 2019). Et donc de corriger les défauts rencontrés lors du premier vol de démonstration et ceux, apparemment sans gravité, qui se sont déclarés lors de la phase d’approche au complexe orbital.

Si la Nasa déclare la mission réussie, que tous les objectifs sont atteints, Boeing devrait lancer d’ici la fin de l’année la mission CFT. Ce Crew Flight Test est une mission habitée à destination de la Station spatiale. Elle a son importance car elle doit démontrer la capacité de la fusée Atlas V et du Starliner à transporter en toute sécurité des astronautes vers et depuis la Station spatiale dans le cadre du programme d’équipage commercial de l’agence. Ce n’est seulement qu’après cette mission habitée que Boeing devrait démarrer son service de transport d’astronautes pour le compte de la Nasa ou tout autre client privé. Starliner-1 sera le premier vol opérationnel de Boeing à destination de la Station spatiale. Il pourrait avoir lieu dans le courant de l’année 2023. Six vols ont été commandés par la Nasa à Boeing.

Une domination américaine inédite

Alors que l’Europe tergiverse encore et encore sur l’intérêt de financer un programme de vol habité autonome, les États-Unis ont désormais deux véhicules spatiaux capables de rejoindre la Station spatiale internationale ! Une situation inédite qui offre aux Américains une très grande autonomie d’accès à l’espace pour leurs astronautes. D’autant plus qu’aujourd’hui, envoyer des Hommes dans l’espace est une priorité, que ce soit pour les futures étapes de l’exploration humaine ou l’utilisation de l’orbite basse.

Cette situation met aussi la fin de la dépendance à la Russie et de leur système de transport spatial Soyouz, car malgré la fiabilité du Crew Dragon, SpaceX et la Nasa n’étaient pas à l’abri d’un ennui technique qui clouerait au sol le véhicule d’Elon Musk. Avec deux véhicules américains, les États-Unis ont une complète autonomie en matière de vols habités.

Le vaisseau Starliner de Boeing va rentrer sur Terre cette nuit

Article de Rémy Decourt publié le 25/05/2022

Après un court séjour amarré à la Station spatiale internationale, le Starliner de Boeing devrait retourner sur Terre dans la nuit de mercredi à jeudi. Son départ de la Station est prévu ce soir à 20 h 36.

Après une mission que nous jugeons réussie, bien que tout n’ait évidemment pas été parfait, le Starliner de Boeing s’apprête à quitter la Station spatiale internationale après un court séjour. Le véhicule spatial avait décollé jeudi. Malgré quelques problèmes techniques survenus lors de l’approche finale qui ont fait que la procédure avait pris environ une heure de plus que prévu, il avait rejoint la station, ce qu’il n’avait pas pu faire lors de sa première tentative en décembre 2019.

Suivez en direct le retour de Starliner. © Boeing

Retour de la capsule Starliner sur Terre prévu cette nuit

Si les conditions météorologiques au-dessus de son site d’atterrissage sont bonnes, le Starliner devrait donc quitter la Station dans la soirée. Le désarrimage est prévu à 20 h 36, heure de Paris et l’atterrissage dans la nuit de mercredi à jeudi, à 00 h 49. La capsule devrait atterrir dans la base militaire d’essais de missile de White Sands. Notez qu’en fonction de la météo et de la disponibilité du site, le Starliner peut se poser dans trois autres déserts, localisés en Californie (base aérienne d’Edwards), à Willox Playa en Arizona et dans la base de l’US Army de Dugway Proving Ground, située dans l’Utah. 

La capsule ne reviendra pas à vide. Elle ramène quelque 300 kilogrammes de fret, dont des réservoirs réutilisables du système de recharge en azote et en oxygène qui fournissent de l’air respirable aux membres de l’équipage de la Station. Ces réservoirs seront remis en état et renvoyés lors d’un prochain vol.

L’amarrage du Starliner à la Station spatiale internationale est un succès

Article de Rémy Decourt publié le 22/05/2022

C’est fait ! 24 heures après son lancement, le Starliner de Boeing s’est amarré à la Station spatiale internationale. C’est un succès indéniable pour Boeing qui a fait l’objet de nombreuses critiques en raison des retards à répétition qui se sont accumulés depuis le début du développement du véhicule. Pour les États-Unis, la situation est inédite avec deux systèmes de transport habités capables de voler dans l’espace et rejoindre le complexe orbital.

Le Starliner de Boeing s’est amarré à la Station spatiale, ce qu’il n’avait pas pu faire lors de sa première tentative en raison de problèmes logiciels et techniques qui avaient empêché le véhicule de rejoindre la Station spatiale pour s’y amarrer. La deuxième tentative a donc été la bonne. La capsule s’est amarrée samedi matin à 2 h 28 heure à Paris, avec plus d’une heure de retard sur l’horaire initialement prévu à cause d’ultimes vérifications lors des manœuvres d’approche et de sécurité.

Pour Boeing et la Nasa, le « plus dur » est fait. Le Starliner devrait quitter le complexe orbital mercredi 25 mai. Contrairement au Crew Dragon de SpaceX qui amerrit dans l’océan Atlantique, au large de la Floride, le Starliner est conçu pour se poser sur la Terre ferme.

Si tout se déroule comme prévu, la capsule devrait atterrir dans la base militaire d’essais de missile de White Sands. En fonction de la météo et de la disponibilité du site, le Starliner peut se poser dans trois autres déserts, localisés en Californie (base aérienne d’Edwards), à Willox Playa en Arizona et dans la base de l’US Army de Dugway Proving Ground, située dans l’Utah.

La capsule ne reviendra pas à vide. Elle ramène quelque 300 kilogrammes de fret, dont des réservoirs réutilisables du système de recharge en azote et en oxygène qui fournissent de l’air respirable aux membres de l’équipage de la Station. Ces réservoirs seront remis en état et renvoyés lors d’un prochain vol.

Une domination américaine inédite

Alors que l’Europe tergiverse encore et encore sur l’intérêt de financer un programme de vol habité autonome, les États-Unis ont désormais deux véhicules spatiaux capables de rejoindre la Station spatiale internationale ! Une situation inédite qui offre aux Américains une très grande autonomie d’accès à l’espace pour leurs astronautes. D’autant plus qu’aujourd’hui envoyer des Hommes dans l’espace est une priorité, que ce soit pour les futures étapes de l’exploration humaine et l’utilisation de l’orbite basse.

Cette situation met aussi la fin de la dépendance à la Russie et de leur système de transport spatial Soyouz, car malgré la fiabilité du Crew Dragon, SpaceX et la Nasa n’étaient pas à l’abri d’un ennui technique qui clouerait au sol le véhicule d’Elon Musk. Avec deux véhicules américains, les États-Unis ont une complète autonomie en matière de vols habités.

La capsule Starliner a décollé cette nuit à destination de la Station. Un vol inhabité

Article de Rémy Decourt, publié le 19 mai 2022

Le Starliner de Boeing a décollé cette nuit pour une mission qui doit relancer le programme qui a du bien mal à avancer depuis l’échec partiel du premier vol de démonstration et les soucis techniques rencontrés l’an dernier. Cette mission d’une durée de plusieurs jours doit donc « corriger » les défauts du premier vol et préparer le vol de test habité prévu d’ici la fin de l’année.

Dans la nuit de jeudi à vendredi, le Starliner de Boeing a été lancé avec succès à bord d’une Atlas V depuis le Centre spatial Kennedy de la Nasa. Si tout se passe comme prévu, le véhicule spatial qui emporte du fret, dont 180 kg de nourriture et un robot humanoïde devrait s’amarrer à la Station spatiale internationale dans la nuit de vendredi à samedi (01 h 10, heure de Paris). Il devrait y rester pendant cinq à dix jours.

Cette mission sans équipage doit permettre à la Nasa et Boeing de tester les capacités de bout en bout du Starliner et de la fusée Atlas V, du lancement à l’amarrage et au retour sur Terre. Et donc corriger les défauts rencontré lors du premier vol de démonstration. Si la mission se déroule sans aucune anicroche et que tous les objectifs sont atteints, Boeing devrait lancer d’ici la fin de l’année la mission CFT. Ce Crew Flight Test, est une mission habitée à destination de la Station spatiale. Elle a son importance car elle doit démontrer la capacité de la fusée Atlas V et du Starliner à transporter en toute sécurité des astronautes vers et depuis la station spatiale dans le cadre du programme d’équipage commercial de l’agence. La mission CFT est prévue en 2022.

Ce n’est seulement après CFT que Boeing devrait démarrer son service de transport d’astronautes pour le compte de la Nasa ou tout autres clients privés. Starliner-1 sera le premier vol opérationnel de Boeing. Il pourrait avoir lieu dans le courant de l’année 2023. Six vols ont été commandés par la Nasa à Boeing.

Vol test de la capsule Starliner cette nuit : Boeing n’a pas le droit à l’erreur !

Article de Rémy Decourt publié le 05/05/2012

La Nasa et Boeing ont confirmé que le second vol d’essai inhabité du Starliner est prévu ce 19 mai. Après le premier vol d’essai raté, Boeing ne peut pas se permettre un nouvel « échec ». Un vol à fort enjeu pour l’industriel également empêtré dans des problèmes de développement du lanceur SLS.

Alors que SpaceX assure un service régulier de transport d’astronautes et de spatio-touristes à destination de la Station spatiale internationale, Boeing se prépare pour son second vol d’essai inhabité (Orbit Flight Test) que SpaceX a réalisé avec succès en mars 2019 ! Ce n’est pas peu dire que Boeing est très en retard…

Suivez en direct le vol test de Starliner prévu le 19 mai à 22 h 54 TU, soit 00 h 54 à Paris (20 mai). © Nasa

Il y a quelques jours, la Nasa a annoncé que cet Orbit Flight Test-2 est prévu pour le 19 mai à 22 h 54 TU. Il s’agit d’un vol sans équipage qui a pour principal objectif de faire oublier (pour l’image de Boeing) le désastreux premier vol d’essai du Starliner. Pour rappel, ce vol s’est soldé par un amarrage raté à la Station spatiale internationale et un retour sur Terre plus tôt que prévu. L’analyse des données et la télémétrie de ce vol avaient montré qu’en l’état la capsule ne pouvait pas réaliser des vols habités aller-retour dans l’espace.

Initialement, cette deuxième tentative était prévue l’été dernier mais le vol avait été reporté, puis annulé à la suite de la découverte du dysfonctionnement de plusieurs soupapes dans le système de propulsion. Le problème est apparu suffisamment significatif pour que la Nasa et Boeing décident de ramener le lanceur et la capsule dans le bâtiment d’assemblage pour procéder aux réparations qui se sont imposées.

Notez que pour des raisons évidentes de sécurité, comme le Starliner volera à vide, les astronautes à bord de la Station ou les contrôleurs au sol, pourront prendre le contrôle du véhicule spatial et le piloter à distance si nécessaire. Notamment lors des manœuvres d’approche et d’amarrage au complexe orbital.

S’assurer que tout fonctionne avant de faire monter des astronautes à bord

L’objectif de ce vol est de démontrer les performances opérationnelles de bout en bout du lanceur Atlas V, dans sa configuration de vol habité, du Starliner ainsi que les systèmes au sol et les opérations en orbite (amarrage et atterrissage). De nombreux systèmes critiques seront donc sous surveillance tout au long de la mission. L’avionique, l’amarrage, les communications, la télémétrie, le contrôle bord, les panneaux solaires, la distribution électrique et la propulsion sont tous les systèmes que la Nasa et Boeing surveilleront en permanence, jusqu’au retour sur Terre de la capsule.

Ce vol sera aussi l’occasion de s’assurer du bon fonctionnement du système GNC (Guidage, Navigation and Control) qui assurera le contrôle du vol du lanceur et le pilotage et le contrôle du Starliner lors de son ascension, son entrée en orbite et jusqu’à son retour sur Terre.

Un premier vol habité en fin d’année

À l’issue de cette démonstration, et si aucune anomalie n’a été constatée, Boeing pourra préparer le premier vol habité du Starliner. Ce vol habité pourrait avoir lieu d’ici la fin de l’année. Un équipage de trois astronautes devrait prendre place à bord du Starliner. Pour l’instant, seuls deux astronautes, Butch Wilmore et Micke Fincke, ont été confirmés.

Starliner : Boeing est contraint de débarquer sa capsule pour des réparations

Article de Rémy Decourt publié le 17/08/2021

On peine à y croire. Après la catastrophe industrielle du 737 Max, Boeing rencontre d’étonnantes difficultés pour mettre au point son véhicule habité Starliner. Et après un échec partiel lors du premier vol d’essai, le constructeur américain est contraint de débarquer la capsule du Starliner pour la ramener dans son bâtiment pour des « réparations » qui cachent peut-être un problème plus profond que le seul dysfonctionnement de soupapes.

Quand verrons-nous des astronautes voler à bord du Starliner de Boeing ? Probablement pas cette année et très grosse incertitude sur la suite des opérations et le planning de développement de la capsule habitée de Boeing. Lors d’une conférence commune avec la Nasa, Boeing a annoncé le retour de la capsule dans ses locaux et la suspension indéterminée du deuxième vol de démonstration prévu fin juillet, puis début août. Interrogé sur une date de retour en vol, John Vollmer, le vice-président et directeur du programme de vols commerciaux de Boeing, a simplement déclaré qu’il est « trop tôt pour dire » si ce vol d’essai non habité pourra avoir lieu cette année.

Si l’on tient compte du calendrier de lancement de la Nasa et du trafic à destination de la Station spatiale internationale (ISS), la prochaine possibilité d’un lancement pour le Starliner se présentera seulement après le départ de la sonde Lucy à destination d’astéroïdes troyens. Cette mission sera lancée à l’intérieur d’une fenêtre de tir qui s’ouvre à la mi-octobre et se referme début novembre. Si le Starliner n’est pas prêt après ce lancement, l’opportunité suivante est en 2022.

En cause, le problème des soupapes qui semble bien plus sérieux qu’il n’y paraît. Signe de la gravité du problème technique auquel sont confrontés les ingénieurs et techniciens de Boeing, la capsule a été débarquée du lanceur Atlas V. Elle sera prochainement ramenée au C3PF, un bâtiment de Boeing situé dans l’enceinte du Centre spatial Kennedy où sont préparées les capsules Starliner. Au sol, les équipes pourront accéder plus facilement et en toute sécurité aux soupapes concernées et les tester.

Quatre soupapes fermées empêchent le lancement du Starliner 

Au nombre de 24, ces soupapes sont un élément clé du système de propulsion. Chacune d’entre elles contrôle un aspect distinct de la propulsion du Starliner. Aujourd’hui, quatre des treize soupapes qui sont dysfonctionnelles restent en position fermées malgré les efforts de Boeing pour résoudre ce problème. C’est ce qui empêche le lancement du Starliner. Le problème est d’autant plus surprenant que lors des différents tests d’avant-vol, toutes ont fonctionné normalement et aucune n’a renvoyé des données qui auraient pu laisser entrevoir un début de problème.

Si l’on se fie aux explications fournies par John Vollmer, il semble que du peroxyde d’azote – un oxydant utilisé par le système de propulsion – se soit infiltré au travers de certaines soupapes puis mélangé à des traces d’humidité, ce qui a formé de l’acide nitrique. Cette accumulation d’acide a causé de la corrosion qui, à son tour, a fait fermer les soupapes dont quatre refusent obstinément de s’ouvrir.

Une situation plutôt embarrassante pour Boeing et qui met à son tour la Nasa dans l’embarras pour la gestion de la rotation des équipages de l’ISS. Aujourd’hui, seule SpaceX assure le transport des astronautes. Or, il n’est jamais bon de dépendre d’un seul fournisseur. Si le Crew Dragon devait être immobilisé au sol pour une raison ou une autre, la Nasa devrait jongler avec un planning très contraignant et, dans la pire des situations, réutiliser des capsules Soyouz !

Espace : le Starliner de Boeing cloué au sol pour une période indéterminée

Article de Rémy Decourt publié le 10/08/2021

La situation ne cesse de s’aggraver pour Boeing qui ne parvient toujours pas à lancer son Starliner. Après l’échec partiel du premier vol de démonstration, la pression est grande pour Boeing qui ne peut pas rater le deuxième vol d’essai. Si le Starliner ne s’avère pas aussi fiable que prévu, la Nasa pourrait suspendre, voire annuler, le contrat CCtCap (Commercial Crew Transportation Capability) qui prévoit six missions de transport d’astronautes. 

Après l’échec partiel du premier vol d’essai, en décembre 2019, Boeing a été contraint de reporter le deuxième vol d’essai à une date indéterminée. Initialement prévu le 30 juillet, le vol a été reporté au 3 août en raison de l’amarrage mouvementé du module russe Nauka à la Station spatiale internationale. Puis, à la suite de la découverte d’un problème technique sur la capsule, Boeing a souhaité décaler le lancement au 4 août. Mais, devant la gravité du problème, la Nasa et Boeing ont pris la décision d’annuler le vol et de le reporter à une « date indéterminée ». Un coup dur pour Boeing qui doit aussi gérer les retards à répétition dans le développement du lanceur SLS qui doit lancer les mission Artemis du programme lunaire de la Nasa.

Au cours des préparatifs du lancement, les ingénieurs de Boeing ont détecté le 3 août des « indications inattendues de position de soupape » dans le système de propulsion, a indiqué la compagnie dans un communiqué, sans fournir plus de détail. Le problème est apparu suffisamment significatif pour que la Nasa et Boeing décident de ramener le lanceur et la capsule dans le bâtiment d’assemblage et soient dans l’incapacité à fournir une nouvelle date de lancement.

Incertitude sur la gravité de la panne qui cloue au sol le Starliner

Le système en cause sera démonté afin d’effectuer une vérification approfondie. La durée d’immobilisation du Starliner pourrait donc être un indicateur fort de la gravité du problème technique qui est moins simple à résoudre que ce que Boeing l’avait initialement espéré.

Dans le meilleur des cas, il pourrait s’avérer que Starliner a simplement un capteur de soupape défectueux et donc, être de retour sur son pas de tir d’ici quelques jours. Mais, il pourrait également s’agir d’un problème plus grave qui nécessite une série de modifications ou qui s’explique par un défaut de conception. Dans ce cas, l’immobilisation du Starliner se comptera en mois. Une situation qui pourrait contraindre la Nasa à suspendre, voire annuler le contrat de lancement avec le Starliner. 

Le vol d’essai de la capsule Starliner est (encore) reporté

Article de Rémy Decourt publié le 03 août 2021

Initialement prévu le 30 juillet, la Nasa et Boeing ont été contraints de reporter le lancement du Starliner en raison de l’arrivée mouvementée du module russe Nauka à la Station spatiale internationale. Ce deuxième vol d’essai d’une dizaine de jours et sans équipage est prévu ultérieurement. S’il se déroule bien, le premier vol habité aura lieu en septembre.

MÀJ 3 août 2021, 17 h 45

Boeing a annoncé que le vol d’essai de Starliner, initialement prévu ce mardi 3 août, est reporté au mieux à demain, mercredi 4 août. Les ingénieurs ont détecté un problème avec le système de propulsion de la capsule de transport d’astronautes. Plus d’informations seront communiquées dans les prochaines heures.

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À la suite de l’arrivée mouvementée du module russe Nauka, dont les propulseurs se sont allumés sans raison apparente trois heures après son amarrage au complexe orbital provoquant une perte de contrôle de l’attitude de la Station, la Nasa et Boeing ont été contraints de reporter le lancement du Starliner. Celui-ci était prévu le lendemain de l’arrivée de Nauka, soit le 30 juillet. À la suite de cet incident, la Nasa a suspendu les opérations du Starliner le temps de comprendre ce qui c’était passé. L’allumage, par surprise des propulseurs de Nauka, n’a pas été sans conséquence. La station s’est mise à tourner sur elle-même, dans le sens du tangage, à une vitesse d’un demi degré par seconde. La journée du 30 a été mise à profit par les astronautes à bord pour s’assurer que ce tangage n’avait eu aucune conséquence sur la structure de l’ISS.

Le live de la Nasa commencera à 18 h 30, heure de Paris. Le lancement de Starliner par Atlas V est prévu à 19 h 20 (17 h 20 TU). © Nasa

Aujourd’hui, tout est rentré dans l’ordre. L’écoutille de Nauka a été ouverte et les cosmonautes russes ont pu entrer à l’intérieur du module pour s’assurer que tout était sécurisé. Au sol, et après les explications convaincantes de Roscosmos, la Nasa et Boeing ont repris les préparatifs du lancement du Starliner. Ce lancement depuis le complexe 41 de la base de Cap Canaveral est prévu mardi 3 août.

Qualifier le système de transport spatial de Boeing

Ce deuxième vol d’essai du véhicule de Boeing se fera sans équipage. Baptisé OFT-2 (Boeing Orbital Flight Test-2), il a pour but de corriger les défauts rencontrés lors du premier vol (décembre 2019) dont des problèmes logiciels et techniques avaient empêché le véhicule de rejoindre la Station spatiale pour s’y amarrer.

Comme pour le Crew Dragon lors de Demo-1 (mars 2019), cet essai simulera une mission habitée opérationnelle, donc sans équipage à bord, à destination de l’ISS. La capsule s’amarrera au complexe orbital, de façon automatique, avant de redescendre sur Terre. À la différence du Crew Dragon qui atterri, sous parachutes, dans l’océan Atlantique, au large des côtes de la Floride, le Starliner de Boeing se pose sur la terre ferme à l’aide d’airbags. Bien que plusieurs sites d’atterrissages soient possibles, pour ce vol de démonstration la capsule de Boeing devrait atterrir à White Sands au Nouveau Mexique.

La capsule ne fera pas le voyage à vide. Elle transportera environ 200 kilogrammes de fret jugés non essentiel, c’est-à-dire que leur perte sera sans conséquence sur les activités à bord de l’ISS. Elle se compose essentiellement de nourriture, d’effets personnels pour les astronautes, de vêtements notamment. La mission est prévue pour durée 10 jours. Si tout se passe comme prévu, un premier vol avec un équipage sera réalisé en septembre.

La Station spatiale se prépare à accueillir la capsule Starliner de Boeing

Article de Rémy Decourt publié le 23/07/2021

Après avoir partiellement raté son premier vol de démonstration, le Starliner de Boeing, qui transportera également des astronautes pour le compte de la Nasa, se prépare à rejoindre l’ISS pour une deuxième tentative. Son lancement est prévu le 30 juillet. En prévision de cette arrivée, le Crew Dragon de SpaceX, qui était amarré sur le port principal d’Harmony, a laissé sa place à la capsule de Boeing. Thomas Pesquet et trois astronautes sont montés à bord du Crew Dragon pour l’amarrer sur un port du module Harmony.

Le deuxième vol d’essai du Starliner de Boeing est prévu le 30 juillet. La capsule sera lancée par une fusée Atlas V d’United Launch Atlas (ULA) depuis Cap Canaveral en Floride. Comme pour la première tentative qui s’était soldée par un échec partiel en décembre 2019, le Starliner voyagera sans équipage. Si tout se passe comme prévu, la capsule devrait s’amarrer à l’ISS le jour suivant et devrait retourner sur Terre une semaine plus tard. En cas de succès, Boeing et la Nasa prévoient un premier vol habité dès le mois de septembre avec un équipage de trois astronautes.

L’emplacement prévu est actuellement occupé par le Crew Dragon de SpaceX qui avait amené en avril 2021 Thomas Pesquet et les trois autres astronautes d’Expedition 65. Pour faire de la place à la capsule de Boeing, le Crew Dragon a été déplacé et amarré à un autre port du module Harmony. La manœuvre, prévue le 21 juillet, a été réalisée par les quatre astronautes d’Expédition 65, dont Thomas Pesquet, qui sont montés à bord du véhicule pour le piloter. Selon la Nasa, « Crew Dragon s’est détaché de manière autonome du port avant du module Harmony de la station à 6 h 45 et a été déplacé vers le port orienté vers l’espace à 7 h 35 ». Cette manœuvre n’avait rien de compliquée. Elle a déjà été réalisée pour les mêmes raisons en avril 2021 quand il a fallu préparer l’arrivée de l’actuel Crew Dragon, celui qui a été déplacé. À l’époque, le port d’amarrage principal était occupé par le Crew Dragon de la première mission habitée de SpaceX qui a donc changé de port d’amarrage.

Le Crew Dragon et le Starliner ont été amarrés au module Harmony

Le Crew Dragon et le Starliner s’amarreront au module Harmony du secteur américain de la Station spatiale, là où les navettes avaient pour habitude d’arriver. En mai 2015, la Nasa a reconfiguré ce coin du complexe orbital en déplaçant le module permanent multifonctionnel (PMM) du module Unity au module Harmony. À l’époque, la mise en service de ces deux véhicules était prévue dès 2017 !

L’emplacement ainsi libéré sur le module Unity peut être utilisé par les capsules Dragon et Cygnus pour le transport de fret. Il sera également utilisé comme port de réserve pour les véhicules habités de SpaceX et de Boeing. Ainsi reconfiguré, le secteur américain sera en capacité de recevoir jusqu’à quatre véhicules, deux de transport habité et les deux capsules de fret.

Le Starliner de Boeing réalisera un vol d’essai crucial en décembre

Article de Rémy Decourt publié le 01/09/2020

Boeing se ressaisit. Après avoir partiellement raté le premier vol de démonstration du Starliner, la capsule qui transportera les astronautes de la Nasa, les équipes de Boeing préparent le prochain, actuellement prévu en décembre. La Nasa est satisfaite des progrès de Boeing qui a déja mis en œuvre plus de 75 % des recommandations pour corriger les anomalies rencontrées lors de ce premier vol d’essai.

Dans un communiqué conjoint, Boeing et la Nasa ont fait un point étape de l’état d’avancement des préparatifs du deuxième vol d’essai inhabité du Starliner, dont le premier s’était soldé par un succès partiel en décembre 2019. Prévu en fin d’année, ce deuxième vol de test (Orbital Flight Test, OFT-2, dans le jargon de la Nasa) sera une répétition de cette précédente mission avortée et interrompue par des problèmes logiciels et techniques qui ont empêché le véhicule de rejoindre la Station spatiale pour s’y amarrer.

Ce retour en vol est conditionné à la mise en œuvre de 80 recommandations émises par la commission d’enquête indépendante mise en place par la Nasa pour expliquer les raisons des ratés du vol d’essai du Starliner (lire ci-dessous). Tout au long de cet été, les équipes de Boeing se sont donc affairées à préparer au mieux le véhicule qui sera utilisé pour le prochain vol d’essai. À la fin du mois d’août, Boeing avait mis en œuvre près de 75 % de ces 80 recommandations qui concernent en premier lieu les logiciels de bord, à l’origine des principaux problèmes rencontrés par la capsule lors du vol de décembre dernier.

Boeing ne transportera donc pas d’astronautes avant 2021

En supposant que l’OFT-2 soit lancé selon le calendrier prévu et que sa mission réussisse, la Nasa et Boeing passeront à la mission Crew Flight Test avec, à son bord, un équipage de trois astronautes (les astronautes de la Nasa, Mike Fincke et Nicole Mann, et Chris Ferguson, astronaute sous contrat avec Boeing). Cette mission, qui sera le premier vol habité du Starliner, est prévue en juin 2021 pour une durée qui n’a pas encore été précisée mais qui ne devrait pas excéder quelques semaines. La capsule utilisée sera celle qui a ratée sa mission en décembre 2019 ! En effet, le Starliner est réutilisable et Boeing prévoit d’alterner entre deux capsules pour les missions futures.

À l’issue de ce vol, Boeing pourrait être autorisé à débuter son activité commerciale de transport spatial d’astronautes pour le compte de la Nasa. La première mission opérationnelle, baptisée Staliner-1, est prévue en fin d’année 2021. Trois astronautes de la Nasa (Sunita Williams, Josh Cassada et Jeanette Epps), ainsi qu’un quatrième membre qui n’a pas encore été choisi — probablement un astronaute étranger aux États-Unis — s’envoleront pour une mission de six mois à bord de la Station spatiale internationale. La capsule utilisée sera celle qui aura réalisé le deuxième vol d’essai inhabité en décembre 2020 (OTF-2).

Starliner : la Nasa demande 61 correctifs à Boeing avant le prochain retour en vol

Article de Rémy Decourt publié le 10/03/20

Avant d’envisager un retour en vol de la capsule Starliner, Boeing doit apporter 61 correctifs identifiés par la commission d’enquête indépendante mise en place par la Nasa pour expliquer les raisons des ratés du vol d’essai du Starliner. 

La commission d’enquête indépendante mise en place par la Nasa pour comprendre les causes des anomalies identifiées lors du vol d’essai inhabité de la capsule Starliner de Boeing a rendu ses conclusions. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que les résultats de cette enquête ne sont pas bons pour l’avionneur, pointé du doigt pour des manquements managériaux et, plus surprenant, des problèmes techniques.

L’analyse des données et la télémétrie de ce vol, qui s’est soldé par un amarrage raté à la Station spatiale internationale (ISS) et un retour sur Terre plus tôt que prévu, montre qu’en l’état la capsule ne peut pas réaliser des vols habités aller-retour dans l’espace. Ce ne sont pas moins de 61 actions correctives que Boeing devra réaliser avant d’envisager un retour en vol du Starliner. Du coup, la mise en service du véhicule, initialement prévu en milieu d’année, n’est plus attendue avant la fin de cette année. Malgré l’optimiste de Boeing, convaincu de la réalisation rapide des correctifs demandés, le prochain vol du Starliner n’est pas envisagé avant plusieurs mois.

Une date de retour en vol incertaine

La Nasa n’a pris aucune décision pour savoir si ce deuxième vol sera une mission inhabitée ou habitée, expliquant qu’il était trop tôt pour dire si un autre test sans équipage devra être réalisé avant d’envisager une mission habitée à destination de la Station spatiale internationale. Dans ce contexte d’incertitude, Boeing a provisionné 410 millions de dollars dans le cas où la Nasa lui demanderait de réaliser un autre vol à vide.

Cette commission d’enquête a notamment passé en revue les principales anomalies rencontrées lors du vol d’essai partiellement raté, dont deux erreurs de codage logiciel et une perte de signal, par intermittence, des communications entre le sol et le véhicule. La perte de cette capacité aurait pu avoir des conséquences désastreuses pour la mission étant donné que la capsule était certes en mode automatique mais aussi contrôlée et pilotée depuis le sol. Quant aux problèmes induits par les logiciels, ils se sont matérialisés par une anomalie du compteur interne de temps de mission écoulé de la capsule, visiblement décalé d’une heure, ce qui a entraîné une consommation excessive de carburant. Le deuxième bug informatique est survenu au moment de la séparation du module de service de la capsule habitée avant la rentrée atmosphérique. Les propulseurs n’auraient pas fonctionné normalement de sorte que sans une intervention in extremis des contrôleurs au sol, les deux modules auraient pu s’entrechoquer, voire entrer en collision !

Capsule Starliner de Boeing : qu’est-ce qui n’a pas fonctionné ?

Article de Futura avec l’AFP Relaxnews publié le 10/02/2020

L’Agence spatiale américaine reconnaît que plusieurs problèmes avaient mis en danger la capsule Starliner de Boeing lors de son vol d’essai à vide, en décembre 2019, et regrette le manque de fiabilité chez le géant de l’aérospatiale. « La supervision de la Nasa a été insuffisante », a admis Doug Loverro, le responsable des vols habités à la Nasa.

Le vol « a subi beaucoup d’anomalies », a reconnu l’administrateur de la Nasa, Jim Bridenstine, lors d’une conférence téléphonique avec la presse, appelant à « ne jamais, jamais avoir peur de la vérité ». Les anomalies de logiciel sont probablement les symptômes du « vrai problème », à savoir que « nous avons eu de nombreux dysfonctionnements de procédure dans le cycle de développement et de test des logiciels », a déclaré Doug Loverro, le responsable des vols habités à la Nasa. « La supervision de la Nasa a été insuffisante, c’est évident », a-t-il admis.

Plusieurs problèmes de logiciel

Le premier problème de logiciel, découvert peu après le lancement le 20 décembre, a empêché la mise sur la bonne orbite de Starliner, qui aurait dû aller jusqu’à la Station spatiale internationale mais a dû revenir sur Terre deux jours après. Une intervention manuelle a empêché la « perte » du véhicule, selon la Nasa.

Le deuxième fut l’impossibilité de communiquer avec le vaisseau pendant plusieurs minutes, en raison du « bruit » radio émanant probablement de communications terrestres. Cela n’avait pas été anticipé, a reconnu Boeing.

Le troisième problème, révélé seulement jeudi par une commission de sécurité de la Nasa et confirmé vendredi par la Nasa et Boeing, aurait pu lui aussi provoquer la destruction de l’appareil.

Une erreur de code informatique

Le système gérant le module de service, une partie du vaisseau qui se détache du module habité avant la rentrée atmosphérique, contenait une erreur de code informatique. Cette erreur aurait conduit les propulseurs à repousser le module de service vers le module habité, ce qui aurait pu provoquer un choc, déstabiliser le véhicule ou endommager son bouclier thermique, a expliqué Jim Chilton de Boeing. Cette erreur n’a été découverte que tard le samedi soir précédant l’atterrissage. La correction a été téléchargée un peu moins de trois heures avant par les ingénieurs de Boeing, selon John Mulholland, chef du projet Starliner. Rien n’avait filtré à l’époque.

Les conclusions de l’enquête indépendante seront prêtes fin février

Les conclusions de l’enquête indépendante seront prêtes fin février. Les responsables de la Nasa ont refusé de spéculer sur les conséquences en matière de calendrier, alors que Starliner devait emmener ses premiers astronautes vers l’ISS dans les prochains mois.

Doug Loverro a évoqué des problèmes éventuels dans la « culture » d’entreprise de Boeing, et fait allusion à des anomalies dans « d’autres parties », référence probable à la crise de l’avion 737 MAX. Parallèlement, la capsule de SpaceX, Crew Dragon, s’approche de son premier vol habité, probablement au deuxième trimestre, selon Elon Musk.

Starliner : retour sur Terre de la capsule de Boeing

Article de Rémy Decourt, publié le 23/12/2019

Après sa mission écourtée, la capsule Starliner de Boeing est retournée sur Terre. Elle s’est posée hier, sans encombre, sur le polygone d’essais de missile de White Sands, au sud du Nouveau-Mexique. Même si la capsule a échoué à rejoindre la Station spatiale internationale, la mission n’est pas qualifiée de raté par la Nasa. Ce test concernait avant tout le décollage et l’atterrissage.

La capsule Starliner de Boeing est retournée sur la terre ferme après un séjour plus court que prévu dans l’espace. Alors qu’elle devait s’amarrer à la Station spatiale internationale dans la journée de samedi, la capsule a été contrainte d’abandonner sa mission en raison d’une consommation excessive de carburant pour les raisons évoquées précédemment.

La Nasa et Boeing ont donc pris la décision de la ramener sur Terre dès que l’orbite du Starliner le permettrait. Dans la nuit de samedi à dimanche, la capsule s’est préparée à son retour et tôt dimanche matin, en heure locale, elle a débuté sa rentrée dans l’atmosphère. Après avoir déployé ses trois parachutes qui ont ralenti sa descente, largué son bouclier thermique puis gonflé ses airbags, le Starliner s’est posé en douceur sur la terre ferme du polygone d’essais de miss

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Written by Stephanie

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