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« Les oligarchies du Moyen-Orient aspirent à passer de l’or noir à l’or vert »

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Le vainqueur incontestable de la guerre en Ukraine est le golfe Arabo-Persique. Les navires occidentaux font désormais la queue devant les ports méthaniers du Qatar ou pétroliers d’Arabie saoudite et des Emirats. Selon les calculs du Fonds monétaire international, cité par le Financial Times, les producteurs du Golfe devraient engranger 1 300 milliards de dollars (1 300 milliards d’euros) de plus d’ici à 2026 par rapport à la situation prévalant avant le conflit. La croissance en Arabie saoudite devrait s’afficher en 2022 au-delà de 7,6 %, permettant au pays d’afficher un excédent budgétaire, le premier depuis 2003, représentant 5,5 % de son produit intérieur brut.

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Que faire de tout cet argent ? jusqu’à présent, il est massivement recyclé dans les Bourses occidentales par le biais des fonds souverains des pétromonarchies. Mais les oligarchies qui règnent sur cette manne ne peuvent plus se contenter d’une gestion de père de famille. La précédente décennie qui a vu les cours du pétrole plonger sérieusement les a convaincues de la nécessité de voir plus loin. Avec trois objectifs : diversifier leurs ressources (l’or noir représente 60 % de celles de l’Arabie saoudite), trouver du travail à leurs populations et préparer l’après-pétrole, dans un contexte d’accélération du changement climatique.

Investissement dans des industries de transformation

Alors ils investissent sur place et, si possible, dans le « vert » : des villes nouvelles et futuristes et des industries de transformation. Le candidat idéal leur semble être l’hydrogène. Riyad aspire à en devenir le premier producteur mondial, avec une usine géante supposée ouvrir en 2026. Abou Dhabi nourrit la même ambition, en visant 25 % du marché mondial en 2030, et le Qatar a annoncé, mercredi 31 août, un investissement d’un milliard de dollars dans la construction d’une usine d’ammoniac.

Produit à partir de gaz naturel et composé d’hydrogène et d’azote, il peut être utilisé soit comme carburant soit comme engrais soit comme moyen facile de transporter de l’hydrogène sur de longues distances, les émissions de CO2 étant captées à la fabrication. Les pétromonarchies se transformeront-elles en hydromonarchies, sous l’œil bienveillant, voire intéressé, des Occidentaux, qui tous veulent produire leur hydrogène ? Rien n’est moins sûr, mais, pour l’instant, les hommes du désert ont au moins les moyens de leurs ambitions.

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Written by Stephanie

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