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Arsenic à Rouyn-Noranda : les terrains seront décontaminés dès cet automne

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Il était attendu : c’est finalement dans un mélange d’indignation et de colère qu’a été accueilli à Rouyn-Noranda le Dr Luc Boileau, directeur national de la santé publique, venu annoncer des mesures pour l’assainissement du quartier Notre-Dame dès cet automne. 

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« La première mesure, c’est de décontaminer les terrains du quartier Notre-Dame, là où il y a des enfants dès cet automne, a fait valoir le Dr Stéphane Trépanier, directeur de santé publique de l’Abitibi-Témiscamingue par intérim. Tous les terrains qui dépassent dans le quartier Notre-Dame seront décontaminés, mais on va prioriser les terrains où il y a des enfants. »

La santé publique s’engage aussi à élaborer un « guide de cohabitation ». « Vous vivez près d’une très grande entreprise. Il y a beaucoup d’enjeux de cohabitation, de transparence, de communications », a poursuivi le Dr Trépanier.

Il ajoute qu’un avis de santé publique sera aussi rédigé pour préciser la façon dont seront prises les mesures d’arsenic, mais aussi d’autres contaminants, notamment le cadmium et le plomb.

Un «pacte avec le diable»

Malgré ces annonces, la centaine de résidents du quartier Notre-Dame et de militants réunis jeudi soir ont insisté pour l’atteinte de la norme provinciale d’arsenic dans l’air 3 ng/m3 plutôt que le 15 ng/m3 proposé par la Fonderie d’ici cinq ans. L’un d’eux, ingénieur minier, spécialiste en hygiène industrielle, s’est indigné en ces mots.

« La fonderie a une belle expertise en captation d’arsenic, a admis Jean Gamache, qui a lui-même travaillé pour l’entreprise. Techniquement, même s’ils sont très bons, je pense qu’ils pourraient être moins gourmands et traiter des concentrés plus simples. Ils font un pacte avec le diable! », a-t-il tonné, avant d’être chaleureusement applaudi par la foule.

« Pour nous, ce qui doit être atteint, c’est 3 ng/m3, a répondu Dr Luc Boileau. 15 ng/m3 est hautement sécuritaire pour les enfants, mais 15 c’est plus que 3ng. »

D’autres citoyens se sont aussi plaints d’un « sentiment de déjà-vu », en lien avec les résultats de l’étude de biosurveillance dévoilée en 2019, date depuis laquelle la concentration d’arsenic dans l’air est demeurée la même. On a aussi entendu des inquiétudes en lien avec la santé reproductive, le cancer, les maladies des systèmes nerveux et endocriniens, ainsi que la perte de valeur des propriétés du quartier Notre-Dame.



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Written by Stephanie

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