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Le bouclier tarifaire a réduit de moitié l’impact de la flambée des prix de l’énergie en France

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« Sans le bouclier tarifaire, l’augmentation des tarifs du gaz et de l’électricité serait d’au moins 100 % l’année prochaine ! Soit une hausse de 120 euros en moyenne par mois et par ménage », assure le ministre de l’économie, Bruno Le Maire, dans un entretien au journal Les Echos, publié jeudi 1er septembre. Cette déclaration a précédé de peu la publication d’une note de l’Insee qui confirme l’efficacité de cet ensemble de mesures mises en place depuis l’automne 2021 pour atténuer l’impact de l’inflation pour les ménages : le gel des tarifs réglementés du gaz à leur niveau d’octobre 2021, le plafonnement de l’augmentation des tarifs réglementés de vente de l’électricité qui s’est traduite par une hausse de 4 % seulement sur l’année et, enfin, la remise à la pompe, qui passe ce jeudi de 18 à 30 centimes le litre.

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Selon les calculs de l’Insee, le bouclier tarifaire a bien joué son rôle d’amortisseur de l’inflation, en réduisant de moitié l’impact de la flambée des prix de l’énergie en France. Ainsi, entre le deuxième trimestre de 2021 et celui de 2022, en cumulant la hausse des tarifs de l’électricité, du gaz et du pétrole, la facture d’énergie des ménages s’est alourdie de 28 %. « Cette hausse aurait été deux fois plus élevée sans le bouclier », soit 54 %, assurent les statisticiens nationaux. Pour les entreprises, « l’énergie se renchérit de 20 %, contre 50 % sans bouclier ».

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Figure de bon élève

Quand à l’impact de cette mesure sur le chiffre global de l’inflation, il est significatif aussi. Au lieu des 5,3 % de hausse enregistrés entre le deuxième trimestre 2021 et le deuxième trimestre 2022, l’indice des prix à la consommation en France aurait augmenté de 8,4 %, selon l’Insee. « Aujourd’hui, sans le bouclier, nous ne serions pas loin de 9 % d’inflation en France », calcule Mathieu Plane, directeur adjoint du département analyse et prévision de l’Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE). Ce qui aurait mis la France dans la moyenne des pays de la zone euro, alors qu’elle fait aujourd’hui figure de bon élève.

« Le fait de bloquer les prix à la source a des effets indirects assez conséquents », ajoute M. Plane, car cela freine les effets dits « de second tour », par exemple la hausse des loyers. Cela permet aussi de limiter le risque de voir s’enclencher une spirale prix-salaires – le smic étant indexé sur l’inflation – et de provoquer un emballement incontrôlable. De plus, « le fait que les prix soient moins élevés en France se traduit par un gain de compétitivité par rapport à nos voisins européens », rappelle-t-il.

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