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que peut-on espérer des nouveaux vaccins adaptés à Omicron ?

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La course à l’armement contre le Covid-19 franchit un nouveau cap. L’Agence européenne des médicaments (EMA) a donné son accord, jeudi 1er septembre, à l’utilisation de deux vaccins de dernière génération contre le virus SARS-CoV-2, produits par les firmes Moderna et Pfizer-BioNTech. Selon l’EMA, ils peuvent être administrés en rappel, chez les personnes de plus de 12 ans ayant déjà reçu une primo-vaccination contre le Covid-19. Jusqu’ici, seuls le Royaume-Uni et la Suisse avaient approuvé l’un de ces vaccins, celui de Moderna.

Seront-ils, comme espéré, des boucliers plus efficaces contre l’épidémie ? Ces produits, qui utilisent la même technologie de l’ARN messager que les vaccins déjà utilisés, ont été conçus pour être davantage adaptés aux souches du virus qui circulent actuellement, c’est-à-dire à l’une des versions d’Omicron, le sous-variant BA.1. En complément, ils continuent de miser sur l’immunité conférée par la souche ancestrale du virus SARS-CoV-2, la toute première à avoir été identifiée à Wuhan, fin 2019. S’appuyer sur les acquis tout en s’adaptant à l’évolution du virus, c’est le pari de ces vaccins dits « bivalents ».

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Depuis que le SARS-CoV-2 est apparu, il n’a cessé de changer d’habits, de nouveaux variants et sous-variants apparaissant au fil de ses mutations. A chaque nouvelle vague, le virus a ainsi affaibli les capacités de nos cellules immunitaires, « apprises » par la vaccination ou par une infection précédente. Les vaccins utilisés jusqu’ici ont certes fait leurs preuves pour prévenir les formes graves de Covid-19. Mais leur efficacité contre la transmission du virus et contre les infections elles-mêmes, d’emblée imparfaite, s’amenuise au fil des semaines. Que peut-on alors attendre de ces nouvelles générations de vaccins actualisés ? Tour d’horizon.

Que sait-on de l’efficacité de ces vaccins bivalents ?

A la suite des demandes d’approbation distinctes déposées par Pfizer et par Moderna en juillet, l’EMA a utilisé une procédure d’évaluation accélérée : « l’immunobridging ». En clair, il s’agit de mesurer, chez des personnes vaccinées avec une de ces nouvelles préparations, la production d’anticorps dans le sang et de la comparer avec la réponse induite par les vaccins actuels, à l’efficacité déjà prouvée.

Dans cette procédure, on n’attend donc pas de connaître les résultats de la protection conférée vis-à-vis du risque d’infection ou de formes graves. Cela aurait nécessité de suivre les personnes vaccinées durant de longs mois pour comparer, dans le groupe vacciné et dans le groupe contrôle, les taux de personnes qui auront été infectées ou qui auront fait des formes graves. Résultat des courses ? Dans son communiqué, l’EMA justifie que les deux vaccins « ont été plus efficaces pour déclencher des réponses immunitaires contre le sous-variant BA.1 que les vaccins originaux ». Le tout avec des effets indésirables comparables, « généralement légers et de courte durée ».

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