in

L’Anses met en garde contre les “produits adultérés” et leurs conséquences sur la santé

[ad_1]

Sous couvert de vertus naturelles, ces produits sont, pour certains, composés de substances qui à haute dose peuvent se révéler dangereuses pour la santé.

Le risque est pris très au sérieux par les autorités sanitaires. Dans son bulletin Vigil’Anses du mois de mars dernier, l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail, mettait en garde sur différents produits dits “naturels” qui en réalité contiennent des médicaments dangereux pour la santé des consommateurs.

Parmi les substances particulièrement visées, celles à visée aphrodisiaque ou minceur qui sont en partie composées de tadalafil ou du sildénafil, des médicaments accessibles uniquement sur prescription médicale et qui, consommés à haute dose, peuvent avoir des effets indésirables graves. Ces produits contenant une substance active non-mentionnée dans leur composition ont d’ailleurs un nom: des produits adultérés.

Et les exemples se multiplient. Sous forme de miel ou de poudres, plusieurs d’entre eux ont été interdits dont, selon l’ANSM (Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé), le Black Horse Honey, le Jaguar Power, ou encore le Bodygoal, un complément alimentaire censé faciliter la perte de poids composé d’un composant dangereux sur le plan cardiovasculaire.

De nombreux risques

Juliette Bloch, directrice des alertes à l’Anses, confie son inquiétude ce mardi dans les colonnes du Parisien, confirmant que les cas d’intoxications sont de plus en plus fréquents.

“Il y a en plein. Il y a très régulièrement des patients intoxiqués par ces produits qu’ils prennent à leur insu”, dit-elle.

Le cas du Bodygoal est d’ailleurs évoqué, le média confirmant que ce dernier, commercialisé par Body Sherry, contenait de la sibutramine, un coupe-faim interdit en Europe depuis plus de dix ans.

“Dans ces produits, il n’y a aucun dosage fiable, vous vous retrouvez parfois avec l’équivalent de plusieurs médicaments dans quelques millilitres ou grammes d’un produit. C’est irrégulier, certains lots ont de fortes doses, d’autres n’en ont pas. Tout cela sans aucun contrôle”, martèle Juliette Bloch.

Les conséquences peuvent être nombreuses. Dans son document, l’Anses évoquait le cas d’une femme qui durant plusieurs jours avait consommé un produit pour maigrir nommé INCI Naturel. Elle avait rapidement souffert de “symptômes de fatigue, insomnie, vomissement, bouche sèche, accélération du rythme cardiaque, douleur dans la poitrine.” Après consultation médicale et analyse des comprimés, qui avaient été achetés sur une plate-forme en ligne, la présence de sibutramine et de sildénafil.

Éviter les achats sur Internet

Afin d’éviter tous risques, l’Anses conseille d’éviter les achats sur internet ou, le cas échéant, de “les acheter dans des circuits conventionnels, y compris pour les compléments alimentaires à visée minceur ou aphrodisiaque.” Il est également recommandé “d’en parler à son médecin avant de commencer la consommation.”

De manière générale, l’agence “rappelle qu’une alimentation suffisante et équilibrée apporte tous les éléments nécessaires à un bon état de santé, sans qu’il y ait besoin de compléments alimentaires.”

[ad_2]

What do you think?

Written by Barbara

Leave a Reply

Your email address will not be published. Required fields are marked *

Le Brésil interdit à Apple de vendre ses iPhone sans chargeur

Vélo électrique : le nouveau moteur Yamaha PW-S2 fabriqué en France