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« Le monde du football doit développer une conscience écoresponsable avec des objectifs à long terme »

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Face à l’urgence climatique, gouvernements, associations et entreprises multiplient les mesures pour limiter les effets néfastes sur la planète. Ces initiatives semblent désormais faire partie des enjeux des clubs de football, bien que la polémique toute fraîche autour de Christophe Galtier et de Kylian Mbappé, raillant l’invitation du patron du TGV de préférer le train à l’avion pour les voyages du club parisien, donne à voir le contraire.

Pourtant, il n’est plus rare de voir les clubs vanter leur politique de responsabilité sociétale des entreprises sur les réseaux. Loin du rectangle vert, ces engagements écologiques suscitent la curiosité. Le monde du football a-t-il développé une véritable conscience écoresponsable avec des objectifs à long terme ? Ou bien ne s’agit-il que d’opérations de communication et de marketing destinées à séduire les supporteurs ?

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Le 29 juillet, l’Olympique lyonnais twitte : « Optez pour le covoiturage les jours de matchs. » Une communication surprenante en période de mercato. Alors que les Gones s’attendaient à l’annonce d’une recrue, l’OL offre une place de parking aux supporteurs qui covoiturent. Cette initiative n’est pas un cas unique pour le groupe rhodanien, élu club le plus écolo de Ligue 1 en fin de saison 2021-2022, selon l’ONG britannique Sport Positive Leagues.

Le football pollue

Parmi les critères pour établir ce classement figurent la performance énergétique, le développement de la biodiversité à l’échelle locale, le recours aux transports en commun, ou la communication autour de ces sujets. Sur les 25 points attribuables, l’OL en a obtenu 16 ! Mais si les efforts des clubs de L1 sont notables, seulement 6 sur 20 ont obtenu la moyenne. Un score faible qui met en exergue les progrès que le monde du football doit faire sur le plan écologique.

Car oui, le foot pollue ! Les compétitions internationales en tête – particulièrement celle qui va avoir lieu au Qatar du 20 novembre au 18 décembre 2022 –, avec la construction de stades ex nihilo souvent délaissés une fois le tournoi terminé, vont à l’encontre de la préservation de l’environnement. Les déplacements en avion des supporteurs affluant des quatre coins du globe, tout comme ceux des équipes, font exploser l’empreinte carbone.

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Une étude menée par Football Ecologie France en 2021 a révélé que 2,1 millions de tonnes de CO2 avaient été émises lors du Mondial 2018 ! Il faut imaginer l’impact d’un Mondial tenu tous les deux ans comme l’envisage la FIFA… Tout aussi alarmant, chaque club de Premier League émet 10 000 tonnes de CO2 par saison, soit l’équivalent de 10 000 allers-retours Paris-New York en avion.

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Written by Stephanie

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