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l’Agence internationale de l’énergie atomique réclame une « zone de protection » autour de la centrale de Zaporijia

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Le directeur général de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), Rafael Mariano Grossi, lors d’une conférence de presse sur la centrale nucléaire de Zaporijia (Ukraine), à Vienne, le 2 septembre 2022.

Rafael Mariano Grossi n’a cessé, depuis le début de la guerre, d’affirmer sa « grave préoccupation » à propos de la centrale nucléaire de Zaporijia, prise en tenaille sur la ligne de front. Sa visite des installations en Ukraine, après des mois de contrôle à distance, n’a fait que confirmer ses inquiétudes : dans un rapport publié mardi 6 septembre, le directeur général de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) décrit une situation « intenable » et appelle à la mise en place d’une « zone de protection » autour du site. « Nous jouons avec le feu et quelque chose de vraiment, vraiment catastrophique pourrait se produire », a-t-il déclaré peu après devant le Conseil de sécurité des Nations unies.

Ce rapport de l’agence onusienne apporte des informations précises sur l’état de la plus grande centrale nucléaire d’Europe et de son personnel, alors que ni les inspecteurs de l’AIEA ni ceux de l’autorité de sûreté ukrainienne n’avaient pu se rendre sur les lieux depuis début mars. Après des mois de négociations, M. Grossi et son équipe ont finalement obtenu le feu vert de Kiev et de Moscou pour visiter le site, le 1er septembre, dans des conditions de sécurité compliquées.

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Une fois à Zaporijia, les experts internationaux n’ont pu que constater l’ampleur des dégâts provoqués par les bombardements et les combats. Un bâtiment abritant du combustible neuf, le toit de celui où se trouve le véhicule de transport du combustible usé ou encore le conteneur protégeant le système de surveillance des radiations, par exemple, ont été endommagés. Le 3 septembre, alors qu’elle poursuivait sa mission, l’équipe de l’AIEA a elle-même reçu l’ordre de se réfugier au rez-de-chaussée du bâtiment administratif alors que des bombardements avaient lieu à proximité.

« Impératif moral »

Jusqu’à présent, ces événements n’ont pas déclenché « d’urgence nucléaire », constate l’AIEA. Ils représentent toutefois « une menace constante », des fonctions critiques pour la sûreté, telles que le confinement de la radioactivité et le refroidissement des réacteurs, pouvant être impactées. Des personnels auraient pu être tués ou blessés, ajoute le rapport.

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S’il n’a pas appelé pas à une « démilitarisation » de la zone, Rafael Mariano Grossi s’est dit prêt à entamer immédiatement des consultations pour parvenir à l’établissement d’une « zone de protection ». « Cela peut être fait maintenant, nous avons des inspecteurs sur place qui travaillent, et nous avons l’impératif moral d’empêcher un accident de se produire », a-t-il insisté.

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Written by Stephanie

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