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Le petit Jésus et les barrages

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On projette de nouveaux barrages hydroélectriques au Québec : enfin!

Le Québec a l’opportunité de subvenir à ses besoins énergétiques grâce à une énergie 100 % propre et renouvelable, produite par l’eau grâce aux barrages : l’hydroélectricité. L’énergie que nous consommons au Québec émet zéro GES. C’est incroyable. 

On peut également aspirer à l’exporter pour que nos voisins puissent bénéficier eux aussi d’une énergie propre. C’est une contribution inestimable à la lutte mondiale aux changements climatiques qui nous permettra en outre de nous enrichir. Quoi de mieux! Cela nous permet d’entrevoir une révolution des transports et de notre économie, c’est l’avenir. François Legault a dit que ça l’excitait. Moi, ça me fait rêver.

Le petit Jésus n’existe pas

Souvent, on entend dire que le Québec est juste chanceux d’avoir un bon bilan GES car nous avons des barrages. Notre bon bilan carbone n’aurait rien de méritoire. 

Je ne suis pas d’accord. Ce n’est pas de la chance, ce n’est pas le petit Jésus qui a construit et nationalisé. 

C’est le fruit de décisions politiques et citoyennes courageuses débutées dans les années 1940. Puis pendant la Révolution tranquille, René Lévesque a convaincu Jean Lesage de procéder à la nationalisation quasi totale avec Hydro-Québec. La nationalisation est devenue le thème de l’élection de 1962 où l’équipe de Lesage l’a emportée avec son «Maîtres chez nous». La construction des grands barrages s’est ensuite concrétisée. Les Québécois se sont dit oui.

On a choisi, décidé, investi. Aujourd’hui, on récolte les bénéfices de cette vision.

Choisir, décider et investir

Alors que l’on doit mettre fin à notre dépendance aux énergies polluantes et trouver des solutions de rechange, il faut dès aujourd’hui agir.

Il est nécessaire d’entamer ces chantiers sans plus tarder, d’égal à égal avec les Premières Nations et Inuits. J’y vois un projet ambitieux et structurant. 

Enfin, à ceux qui diront que harnacher nos rivières chamboulera des écosystèmes, c’est vrai, mais c’est certainement très loin des impacts du pétrole, des pipelines, des gaz de schistes.



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