Plus de cinq années après leur dernière aventure, les Inklings débarquent (enfin !) de nouveau sur nos consoles Nintendo Switch avec Splatoon 3. Quels tours ont-ils dans leur sac, cette fois-ci ? Le Journal s’est entretenu avec Bill Trinen, chez Nintendo, pour en apprendre davantage.
Le renom de Splatoon – et de ses adorables Inklings – n’est plus à faire. Dans bon nombre de cercles, le jeu et ses personnages ne se passent pas simplement d’introduction, ils tiennent pratiquement du sacré tant ils sont adulés et célébrés.
Ces termes ne vous sont pas familiers ? Résumons vulgairement.
Ce jeu de tir à la troisième personne a d’abord fait son entrée dans nos foyers via la console Nintendo Wii U en 2015, introduisant à une génération entière de joueurs une nouvelle espèce : les Inklings, des humanoïdes capables de se transformer en calmar en un tournemain (ou, plutôt, en appuyant sur un bouton).
Leur but ultime? Asperger la plus grande superficie possible de leur encre colorée, ou encore venir à bout de leurs ennemis jurés – les Octariens – à grands coups de jets colorés.
Un deuxième chapitre de la saga Splatoon, lancé sur Nintendo Switch à l’été 2017, est venu solidifier leur réputation d’icônes auprès des jeunes… et moins jeunes, avouons-le. Les Inklings ont depuis fait leur entrée officielle dans la culture populaire, aidés par des apparitions dans diverses franchises de Nintendo, telles que Super Smash Bros et Mario Kart.
Photo courtoisie, Nintendo
Succès indéniable
Cet univers – ultra coloré et pimpant à souhait – se déploie ainsi sur les écrans de console à travers la planète depuis plus de sept ans. À quoi doit-on ce succès? Différents facteurs, bien évidemment. Mais ses mécaniques de jeu – à la fois simples et uniques – en seraient une des clés selon Bill Trinen, vice-président, expérience joueur et produit chez Nintendo.
«C’est un jeu somme toute assez complexe, mais tout le monde peut y jouer, peu importe son âge ou ses aptitudes. Si on n’est pas particulièrement doué pour viser, par exemple, on peut contribuer au succès de notre équipe en peignant le sol. Tout ça, avec un seul bouton sur la manette», avance-t-il en visioconférence avec Le Journal.
C’est vrai. Et Splatoon 3, lancé en grande pompe hier, promet de perpétuer la tradition. Mais c’est dans le cadre d’une toute nouvelle aventure qu’on poursuivra cette guerre des territoires disputée à grands coups d’encre éclaboussée à tout vent. Le joueur met aujourd’hui le cap vers la Contrée Clabousse, un désert ardent et postapocalyptique dans lequel il devra affronter des légions d’Octariens, ces poulpes à la gâchette facile.
Photo courtoisie, Nintendo
En solo ou en équipe
Évidemment, les populaires événements et matchs disputés en ligne font un retour fort attendu. Cette portion du jeu peut toutefois sembler intimidante pour les novices qui s’initient aujourd’hui au monde de Splatoon. Mais pas de panique. Bill Trinen se fait rassurant, mettant en lumière un ajustement important aux modalités de pairage entre les joueurs en ligne.
«Les joueurs aguerris – ceux qui ont joué à Splatoon 2 – vont commencer ce nouveau chapitre avec un classement plus avancé. Ceux qui n’y ont jamais joué vont quant à eux débuter au bas du classement. De cette manière, ils n’affronteront pas des joueurs plus expérimentés qu’eux avant d’avoir atteint leur niveau», assure-t-il.
Une autre option s’offre également à ces nouveaux venus : un monde entier à explorer en solo leur permettra de se familiariser aux mécaniques du jeu et perfectionner leurs aptitudes à leur gré avant de s’aventurer en ligne.
«Les gens ont tendance à mettre l’accent sur le jeu à plusieurs. Mais cette fois-ci, le mode solo est encore plus robuste et complet que dans le passé. On peut y passer de nombreuses heures et trouver de nouvelles sections à explorer et de nouvelles armes à manier», atteste Bill Trinen.
Faire durer le plaisir
Maintenant que les joueurs peuvent mettre la main sur Splatoon 3, une chose est certaine : «La fête ne fait que commencer», dixit Bill Trinen. Car outre des événements et tournois ponctuels, de nouveaux niveaux, armes et même habits saisonniers viendront s’ajouter gratuitement dans les mois à venir.
Un matériel supplémentaire, plus étoffé et complet, sera ultérieurement lancé via une extension (ou DLC, dans le jargon) payante.
«On a du matériel supplémentaire pour les deux années à venir. C’est loin d’être terminé», promet Bill Trinen.
Splatoon 3 est présentement disponible sur Nintendo Switch.