Les maires des grandes villes du Québec demandent au futur gouvernement de leur donner les moyens de faire face aux changements climatiques en signant un «pacte vert» leur octroyant 10 milliards $ sur cinq ans.
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Réunis à Montréal à l’invitation de la mairesse Valérie Plante, qui est présidente du caucus des grandes villes de l’Union des municipalités du Québec, les maires et mairesses en ont profité pour passer leur message.
Ils réclament une entente financière «flexible et sans contrepartie» de 2 milliards $ par an pendant cinq ans pour «protéger leur population, leurs infrastructures et leur viabilité financière à long terme».
Conséquences
Les municipalités plaident qu’elles subissent directement les conséquences des changements climatiques sur leur territoire. Ce sont elles qui doivent gérer les dégâts liés aux inondations, aux précipitations, aux chaleurs extrêmes ou aux cycles de gel-dégel plus intenses, arguent-elles.
Ces événements météo extrêmes mettent à mal les installations de traitement d’eau potable, les canalisations d’eaux usées et le réseau routier local. Et cela ne va aller qu’en s’accélérant dans l’avenir.
Développement durable
« La situation actuelle nécessite des actions importantes et nous comptons sur le prochain gouvernement pour accompagner les villes dans leurs efforts vers l’atteinte de leur objectif d’un développement durable et intelligent. Les besoins sont grandissants et sont de plus en plus placés sous la responsabilité des villes», a fait valoir le maire de Québec, Bruno Marchand, par voie de communiqué.
Les villes basent leurs demandes financières sur une étude récente de WSP et Ouranos, qui chiffre à 2 milliards $ par année les coûts des changements climatiques pour les villes.