Plusieurs raisons, dont la rentrée scolaire et la baisse des températures avec la fin de l’été, peuvent expliquer pourquoi les indicateurs relatifs au virus commencent à inquiéter.
Depuis quelques jours, le nombre de cas positfis au Covid-19 en France augmente légèrement. “Nous allons avoir une huitième vague”, prévenait vendredi sur BFM Marseille le ministre de la Santé François Braun, parlant de situation “stable” pour le moment.
Et quelques jours après cette déclaration, la reprise de l’épidémie se fait sentir. “On est passé d’une moyenne de cinq à dix tests par jour sur le mois d’août à plutôt vingt à trente depuis le début du mois de septembre”, explique au micro de BFMTV Éric Myon, pharmacien à Paris.
Un niveau de circulation encore limité
Et dans son établissement comme dans le reste du pays, la positivité est au-dessus des 10%. Au 10 septembre, le taux d’incidence (nombre de cas par semaine pour 100.000 habitants) était de 186, “élevé et en hausse” selon Covid-Tracker. Dans la très grande majorité des départements en France métropolitaine, le taux d’incidence est compris entre 150 et 500.
Après une forte baisse depuis la mi-juillet, le taux d’incidence se stabilise ainsi. Le nombre de cas enregistrés repart même légèrement à la hausse ces derniers jours, même si l’on reste très loin des niveaux atteints en juillet et au début de l’année.
Le léger rebond de l’épidémie semble ainsi favorisé par un contexte social plus propice à la circulation du virus. “Il y a eu la reprise scolaire, la reprise professionnelle, le brassage de la fin des congés. Nous allons vers une mauvaise saison avec des jours plus courts et des températures plus basses qui font que nous restons davantage en intérieur”, rappelle l’épidémiologiste Mircea Sofonea.
Alors pour éviter une nouvelle vague violente de Covid-19, les professionnels de santé recommandent de respecter à nouveau les gestes barrières avec attention.