in

les seniors et les personnes fragiles pourront être vaccinés contre les sous-variants d’Omicron dès le 18 octobre


Des seringues à vaccins dans un laboratoire de Val-de-Reuil (Eure), le 5 septembre 2022.

Pour l’injection d’une dose supplémentaire de vaccin contre le Covid-19, la Haute Autorité de santé (HAS) a recommandé, dans deux avis publiés mardi 20 septembre, d’administrer indifféremment l’un des trois vaccins adaptés aux sous-variants d’Omicron qui ont été récemment validés par l’Agence européenne du médicament (EMA).

Dans la continuité de ses avis précédents, l’autorité indépendante qui guide le gouvernement dans sa stratégie vaccinale depuis le début de la crise sanitaire recommande de coupler cette nouvelle campagne à celle contre la grippe saisonnière qui démarrera le 18 octobre.

Comme c’est déjà le cas depuis plusieurs mois, cette dose supplémentaire s’adresse aux personnes à risque de faire une forme sévère de la maladie, c’est-à-dire toutes celles âgées de 60 ans et plus, les patients immunodéprimés quel que soit leur âge, ainsi que leur entourage, les femmes enceintes, les enfants et les adolescents à haut risque, et enfin les professionnels des secteurs sanitaire et médico-social.

Lire aussi : Article réservé à nos abonnés Covid-19 : les seniors et les personnes fragiles pourront être vaccinés contre les sous-variants d’Omicron dès le 18 octobre

Au vu de la reprise épidémique qui s’amorce depuis deux semaines, la HAS préconise toutefois, pour les personnes très à risque n’ayant pas reçu leur seconde dose de rappel dans les délais recommandés – soit trois ou six mois selon l’âge et la date de la dernière injection ou infection – de demander dès maintenant une nouvelle injection. Seuls 30 % des plus de 60 ans ont déjà reçu une deuxième dose de rappel, et le rythme d’injection est à son plus bas niveau depuis six mois. « Les vaccins originaux sont toujours efficaces contre les formes graves ; si on est trop loin de son dernier rappel, il ne faut pas attendre un mois supplémentaire », alerte Dominique Le Guludec, présidente de la HAS.

Adaptation à la menace actuelle

Les vaccins approuvés les 1er et 12 septembre par l’EMA sont ceux développés par Pfizer-BioNTech et Moderna ; ils sont dits « bivalents » car ils ciblent à la fois, comme tous les vaccins administrés jusqu’ici, la souche originelle du SARS-COV-2 – dite « souche de Wuhan » – et un type de sous-variant Omicron. Si Pfizer-BioNTech a été approuvé pour deux vaccins, l’un ciblant BA.1 et l’autre BA.4 et BA.5, Moderna de son côté n’a encore reçu d’autorisation que pour son vaccin adapté à BA.1.

Il ne s’agit pas vraiment de nouveaux vaccins, puisqu’ils utilisent la même technologie que ceux qui se sont imposés dans le monde entier pour lutter contre le Covid-19 : l’ARN messager. Ils ont simplement été mis à jour pour mieux correspondre à la menace actuelle, née de la famille Omicron, qui s’est déclinée en France d’abord avec BA.1, puis BA.2, BA.4, et désormais l’ultra hégémonique BA.5. On peut les comparer en cela aux vaccins contre la grippe saisonnière qui sont actualisés chaque année pour prendre en compte les virus qui sont le plus susceptibles de circuler pendant l’hiver.

Il vous reste 47.88% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.

What do you think?

Written by Stephanie

Leave a Reply

Your email address will not be published. Required fields are marked *

Les correcteurs d’orthographe de Google et Microsoft font fuiter des données personnelles

des astéroïdes vont-ils percuter la Terre ?