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« En tant que scientifiques, nous soutenons la grève mondiale pour la justice climatique du 23 septembre »

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Le vendredi 23 septembre, le mouvement Fridays for Future appelle à une grève mondiale pour la justice climatique.

En tant que scientifiques, nous soutenons ce mouvement. Des mois après la publication des trois volets du 6e rapport du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC), nous constatons que les progrès des politiques climatiques, en France et ailleurs, demeurent très insuffisants.

Pourtant, ces rapports alertaient de nouveau sur l’urgence à agir avec beaucoup plus de détermination afin de baisser radicalement les émissions des gaz à effet de serre : une condition intangible pour limiter le réchauffement climatique bien en dessous du seuil de 2 °C inscrit dans l’accord de Paris, pour s’adapter à ses conséquences inéluctables, assurer un avenir vivable à tous et préserver le vivant.

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L’été a été marqué, en France, par un ensemble d’événements emblématiques du changement climatique : canicules, pénuries d’eau, feux de forêts, vague de chaleur marine en Méditerranée, pertes agricoles, inondations… Même constat hors de nos frontières, où sécheresses pluriannuelles (Corne de l’Afrique, où les famines s’amplifient, etc.) et pluies diluviennes (Pakistan, etc.), entre autres, se succèdent. Un avant-goût de la normalité des années 2050, qui vient questionner les capacités d’adaptation à ces risques croissants.

Rassembler tous les acteurs

Le constat est amer : nous, scientifiques, alertons depuis des décennies. Et nous voici aujourd’hui à constater que nos retards à réduire les émissions de gaz à effet de serre, à transformer les villes, l’agriculture, l’industrie, les transports placent effectivement nos sociétés et les écosystèmes dans une situation défavorable.

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Chacun a pu constater, par exemple, l’accentuation des canicules dans les villes qui tardent à se végétaliser, les tensions sur les ressources en eau, les conséquences de la sécheresse sur la végétation et les animaux, les injustices climatiques à tous les niveaux, qui éclatent au grand jour et sapent les dynamiques de transformation. La situation est grave, et elle s’aggravera encore davantage pour chaque incrément de réchauffement climatique, à chaque retard en matière d’adaptation et de réduction des émissions de gaz à effet de serre.

Le fossé devient évident jour après jour. Il est temps de rassembler tous les acteurs en construisant un projet de société donnant la priorité à des mobilités peu émettrices, à une alimentation saine, à une énergie la plus propre possible. Il est temps de questionner les usages pour mettre en place des politiques de sobriété, qui évitent des demandes d’énergie, de matières premières, de terres et d’eau, tout en assurant le bien-être de tous dans les limites planétaires.

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Written by Stephanie

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