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face au retour du masque dans un lycée des Ardennes, une famille déscolarise ses enfants



Depuis que le masque est de nouveau obligatoire dans ce lycée de Sedan, l’établissement reçoit des “dizaines de messages et de coups de téléphones anonymes”.

Une décision qui ne fait pas l’unanimité. Au collège et lycée privés Mabillon à Sedan (Ardennes), le port du masque est de nouveau imposé aux 800 élèves et enseignants depuis lundi, relate France 3 Grand Est. Et pour cause, 56 cas positifs au Covid-19 ont été récemment détectés dans l’établissement, selon Olivier Vallot, proviseur, interrogé par le média.

“J’ai contacté un conseiller technique de l’Education nationale qui m’a confirmé que mon établissement était dans la moyenne plutôt haute. A ce moment-là, je me suis dit, soit je réagis, soit je ne réagis pas”, raconte-t-il.

Au lieu de simplement recommander aux élèves et au personnel enseignant de porter le masque, Olivier Vallot prend la décision de la rendre obligatoire pour “enrayer le taux de cas positifs et protéger tout le monde”.

“Je ne voyais pas trop pourquoi les uns seraient masqués et pas les autres”, commente le proviseur.

“Des coups de téléphone anonymes”

Si cette mesure de précaution a été comprise par la plupart des familles, l’une d’entre elles a décidé de déscolariser ses enfants.

“Depuis le début de la pandémie, ils sont contre tout, anti-tout et notamment anti-masque. Je leur ai dit qu’ils étaient complotistes, ce qu’ils réfutent, mais cette famille s’appuie sur des réseaux complotistes”, précise le proviseur, toujours auprès de France 3.

Et depuis le retour du masque, cette famille et ses réseaux harcèlent l’établissement, en envoyant “des dizaines de messages et des coups de téléphone anonymes”, toujours selon lui.

Pourtant, cette mesure “n’est pas illégale”, martèle encore Olivier Vallot. En effet, si aucun protocole particulier n’est actuellement demandé par l’Education nationale dans les établissements scolaires, le ministère précise sur son site que “les mesures à prendre nécessitent de tenir compte du contexte propre à chaque école ou établissement.”

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