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A Lyon, le Groupama Stadium tend vers l’autosuffisance énergétique

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Dans le Groupama Stadium, à Lyon, en novembre 2017.

Avec quatre défaites lors des neuf premières rencontres de Ligue 1, l’Olympique lyonnais (OL) fait figure de mauvais élève au classement du championnat de France de football. Mais il y a un terrain sur lequel le club aux sept titres consécutifs entre 2002 et 2008 est à la pointe : la sobriété énergétique.

Inauguré le 9 janvier 2016, le Groupama Stadium est présenté comme un modèle vertueux de consommation énergétique. L’enceinte de l’OL est le théâtre d’aménagements réguliers qui réduisent son empreinte carbone. Les dirigeants rhodaniens ont ainsi lancé en septembre le projet Plus 20, moins 20 : augmenter la production électrique globale de 20 %, tout en parvenant à baisser de 20 % la consommation.

Dès 2019, les dirigeants du club ont opté pour des panneaux photovoltaïques qui recouvrent les parkings aux abords du stade pour se fournir en électricité. Aujourd’hui, ces panneaux, dont l’installation a été achevée cet été, fournissent 8 gigawatts par an et permettent de couvrir 80 % des besoins en électricité du stade.

Des éoliennes horizontales

Les dirigeants lyonnais envisagent maintenant d’acheter des batteries afin de stocker l’énergie produite par ces panneaux solaires. L’objectif à moyen terme est clair : augmenter de 20 % la production pour tendre vers l’autosuffisance en matière énergétique dans les prochaines années.

D’ici à la fin de l’année 2023, l’OL compte utiliser le toit de la LDLC Arena – la salle voisine où évolue l’équipe professionnelle de basketball de l’Asvel – et le centre d’entraînement de football pour y installer de nouveaux panneaux. D’autres projets sont à l’étude, comme fixer des éoliennes horizontales sur du mobilier urbain.

Le chauffage et l’éclairage sont les deux principaux postes de consommation électrique dans le sport. Le club utilise la géothermie, procédé qui récupère la chaleur ou la fraîcheur du sol selon les saisons, pour chauffer ou refroidir sa pelouse. Egalement privilégiée pour assurer la bonne température des pièces communes du stade – comme les salons ou les loges –, la géothermie permet de diviser par quatre la consommation électrique annuelle.

Des ingénieurs lyonnais optimisent, par ailleurs, la température minimale à laquelle le gazon peut pousser. Une opération qui permettrait encore de réduire de quelques degrés le chauffage du terrain.

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Dans le cadre du plan de sobriété énergétique présenté par le gouvernement, jeudi 6 octobre, les clubs de football sont invités à réduire le temps d’éclairage des terrains de 30 % en soirée à 50 % pour des rencontres en journée. La Ligue de football professionnel a enjoint dans la foulée aux clubs de Ligue 1 et de Ligue 2 de réduire, dès ce week-end, l’éclairage de leurs stades avant et après les matchs.

Baisser la température

Le 16 septembre, dans les colonnes du Parisien, la ministre des sports et des Jeux olympiques et paralympiques, Amélie Oudéa-Castéra, a rappelé la nécessité de passer aux ampoules LED à basse consommation.

Aujourd’hui encore, près de la moitié des clubs de première division sont équipés de lampes à sodium énergivores. Lyon a franchi le pas des LED dès 2017, dix-huit mois après l’inauguration du Groupama Stadium. « Cette technologie permet de faire varier la puissance, au lieu de rester à plein pot avant et après le match », souligne Xavier Pierrot, stadium manager lyonnais.

Pour cet hiver, les dirigeants rhodaniens envisagent également de baisser la température des locaux du club, voire de couper l’eau chaude dans les parties communes.

Des efforts soutenus qui portent leurs fruits. Depuis son inauguration, le stade lyonnais parvient, chaque année, à baisser sa consommation électrique de 5 %. Soit une économie de 500 000 kilowattheures, l’équivalent de la consommation moyenne annuelle d’électricité de cent ménages français, selon le distributeur Enedis.

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Written by Stephanie

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