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« Aujourd’hui, quand on prend son quart, on espère rentrer entier à la maison… »

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A la raffinerie de Feyzin, les grévistes CGT prudents face au dialogue avec TotalEnergies

Les salariés CGT en grève de la raffinerie TotalEnergies de Feyzin (Rhône) ont accueilli favorablement, mercredi, la décision de la direction de recevoir l’organisation syndicale lors d’une réunion qu’elle avait initialement subordonnée à la reprise du travail par les grévistes. Cette réunion n’a cependant pas concaincu la CGT de mettre fin à son mouvement.

« On va voir ce que la direction met sur la table, mais c’est un premier pas », s’est félicité Antoine Lopez, 50 ans, opérateur et délégué CGT lors d’un « barbecue solidaire » organisé par son syndicat à l’une des entrées de cette raffinerie qui emploie six cents salariés. « Mais je ne comprends pas qu’elle reçoive les syndicats individuellement. Collectivement, on peut mieux négocier, se mettre d’accord », regrette ce militant.

Dans les fumées des merguez, quelque quatre-vingts personnes – y compris des militants CGT d’autres entreprises – se sont rassemblées en fin de matinée, à la sortie du rond-point des expéditions, d’où les camions repartent à vide.

Hervé Brocard, 47 ans, opérateur aux expéditions, dément vivement les chiffres diffusés par la direction dimanche sur le salaire moyen d’un opérateur de raffinerie, qui serait de 5 000 euros mensuels, intéressement et participation compris.

« A ce salaire-là, j’arrête la grève et je charge les camions avec des seaux ! », ironise-t-il. L’échelle des salaires « va de 2 000 pour un débutant à 3 500 en fin de carrière, pour un opérateur en trois-huit », affirme le syndicaliste. « On travaille en décalé, un week-end sur deux, en contact avec des produits cancérogènes », rappellent les salariés.

Ils insistent aussi sur les nécessaires investissements pour la sécurité : « Aujourd’hui, quand on prend son quart, on espère rentrer entier à la maison… On demande du matériel, il faut un accident pour faire bouger les choses. Ce n’est pas digne d’une société qui fait des milliards de bénéfices ! », peste M. Brocard. Il y a eu « treize incidents en un an » à Feyzin, assure M. Lopez.

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Written by Stephanie

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