Milo
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En France, après deux ans en mer et 70 000 km parcourus au sud des océans Atlantique et Pacifique pour en étudier les micro-organismes, le bateau scientifique Tara va regagner aujourd’hui son port d’attache, Lorient, dans l’ouest de la France. À l’occasion de ce retour et de la fête de la Science, des ateliers sont organisés tout le week-end, notamment pour faire découvrir aux enfants ce « peuple invisible de l’océan » et son rôle dans la « machine climatique » comme à ces élèves de Landaul, commune non loin de Lorient.
Un échantillon d’eau de mer placé sous ce microscope numérique relié à une tablette et des dizaines de micro-organismes apparaissent sur l’écran : « Là, vous ne voyez pas, il y a des petites pattes ».
Jules, Chiara et leurs camarades sont à l’affut pour reconnaître les larves, les copépodes ou le coscinodiscus. Réaction des enfants : « Le zooplancton, ce sont des micro-animaux, il y a du phytoplancton, des algues… », « Dans une petite goutte d’eau, c’est énorme ce qu’on peut voir », « Ça veut dire qu’on nage dans ça », « Et si on se dit que quand on boit la tasse, on boit tout ça ».
Raconter l’influence de l’homme
Faire découvrir ce peuple des océans, invisible à l’œil nu, dire son rôle clé dans la chaîne alimentaire, mais aussi faire comprendre comment l’être humain a altéré certains équilibres, voilà l’objectif de cet atelier. Noan Le Bescot, du consortium scientifique Plankton Planet : « Le fait de leur montrer que dans l’eau, on trouve évidemment des choses vivantes, mais on y trouve aussi par exemple des microplastiques. C’est très courant qu’on y trouve des fibres de couleur bleue très liées aux masques que l’on a portés suite à cette période de Covid. Le fait de l’avoir vu de ses propres yeux, c’est différent que de simplement l’avoir entendu ».
Un autre exemple : les coccolithophores, ces micro-algues qui ont de plus en plus de mal à fabriquer leur squelette de calcaire. En cause, l’acidification des océans qui est liée à nos émissions de CO2.
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