Plusieurs centaines d’enfants ont été vus aux urgences ces dernières semaines pour une bronchiolite. Alors que le virus circule, les professionnels de santé appellent à “ne pas se précipiter” dans les hôpitaux.
La propagation de la bronchiolite a débuté de manière très précoce cette année. Quatre régions sont d’ores et déjà placées en situation épidémique: les Hauts-de-France, l’Île-de-France, l’Occitanie et la Nouvelle-Aquitaine. Santé publique France craint même une pression sur les services de pédiatrie dans les prochaines semaines.
Et la hausse des cas se fait sentir dans le cabinet de Christophe Batard, pédiatre et membre de l’association française de pédiatrie ambulatoire.
“Les parents nous emmènent leurs petits nourrissons, ils sont très inquiets, parce que leur nourrisson tousse, n’a pas forcément de fièvre et c’est un enfant qui ne mange pas bien”, explique-t-il au micro de BFMTV.
Une hausse des cas
Cette hausse des cas est habituelle à cette période de l’année, mais la situation est telle que Santé publique France rapelle l’importance des gestes barrières pour limiter la circulation du virus. Sur la semaine du 3 au 9 octobre dernier, 659 enfants ont été hospitalisés pour cause de bronchiolite. Une augmentation de 42% par rapport à fin septembre.
“Le premier geste à adopter pour les parents, c’est de ne pas aller à l’hôpital”, affirme toutefois au micro de BFMTV Didier Evenou, kinésithérapeute.
“Il ne faut pas se précipiter aux urgences, mais aller voir rapidement un médecin ou un pédiatre de ville, qui prescrira ou ne prescrira pas de la kinésithérapie”, explique-t-il. En revanche, si votre nourrisson est considéré comme à risque, ou âgé de moins de 3 mois et qu’il a de la fièvre, le passage aux urgences pédiatriques est conseillé.