Comme pour les smartphones, la Chine compte se faire une place sur le marché européen et français. Alors plutôt que d’opter pour une voiture électrique française, allez-vous rouler avec un modèle chinois dans l’avenir ? En tout cas, lors de ce Mondial de l’auto 2022, Futura a pu constater que les marques chinoises se montrent et attirent les regards.
Faute de participants, la Chine s’est donc retrouvée à l’honneur sur le Mondial de l’automobileautomobile 2022. Plusieurs marques chinoises confidentielles dans nos contrées peuvent faire de l’œilœil aux visiteurs de ce salon depuis lundi 17 et jusqu’à la fin de la semaine. Ces marques ont présenté des modèles électriques et c’est plutôt malin, puisqu’en réalité, l’ensemble des nouveautés dévoilées par les constructeurs tournait autour de l’électrique ou de l’hybridehybride.
Parmi ces constructeurs peu ou pas connus, il y avait le géant BYD. Avec ses modèles, il pourrait bien accaparer de belles parts de marché en France et en Europe. Il y avait également d’autres marques plus ou moins inédites comme Leap Motor, Great Wall Motors, Seres. Tous montrent qu’ils ont bien l’intention d’arriver sur l’hexagone ou du moins en Europe pour concurrencer les constructeurs historiques. En tout cas, sur ce salon, ils recherchent activement des distributeurs et des revendeurs. Parmi eux, il y a Great Wall Motors. Ce groupe automobile présente deux marques, Wey et Ora.
Un design moderne et du luxe
Ora a mis en avant l’Ora Cat, une voiture longue de 4,24 mètres dotée d’un moteur électrique de 170 ch. Son look fait penser à une Mini un peu plus arrondie. Imitation, ou inspiration ? En tout cas, ce qui vaut pour l’extérieur l’est aussi pour l’intérieur. On retrouve l’esprit Mini dans l’habitacle, avec du chrome et une planche de bord habillée d’un matériaumatériau doté de surpiqûres. Elle devrait se confronter à la Volkswagen ID.3 sur nos marchés. L’Ora Cat dispose d’une petite particularité inédite. Elle ne dispose pas de feux arrière. Ils sont remplacés par une barre lumineuse incrustée dans la vitrevitre. Pas certain que cette fantaisie soit homologable. En plus de ce modèle, le constructeur a également dévoilé le concept d’une élégante et luxueuse berline : The Next Ora Cat. Avec sa transmission intégrale, cette auto électrique serait capable de rouler sur 430 kilomètres. Elle serait également capable de passer du 0 au 100 km/h en 4,3 secondes. Sa ligne est aussi attirante que l’intérieur avec sa finition haut de gamme.
L’autre constructeur du groupe, c’est Wey avec sa Coffee 01. Il s’agit d’un SUVSUV compact hybride rechargeable. Mais ce SUV a un petit truc en plus, il est doté d’une batterie rechargeablebatterie rechargeable capable de délivrer une autonomie de 145 kilomètres sur sa seule batterie. L’automobile devrait débarquer en France en 2023. Elle pourrait être vendue autour de 60.000 euros.
Des marques déjà vendues en France
De son côté, un autre chinois, Leap Motor, montre une petite citadine dotée d’un tarif proche du best-seller français de la voiture électrique, la Dacia Spring. Cette TO3 est équipée d’un moteur de 107 ch avec une autonomie de 400 kilomètres. Elle devrait arriver bientôt en France.
Enfin, Seres de son côté est une marque déjà présente en France, même si l’on ne la voit pas beaucoup circuler. Seres présente deux modèles sur son stand avec les Seres 3 et 5.
Le premier est un SUV compact de 4,39 mètres de long qui disposerait d’une autonomie de 329 kilomètres avec un moteur de 163 ch. Il coûte 33.700 euros sans la prime. La marque compte en vendre un peu plus de mille exemplaires en France. Avec ses 4,70 mètres, la Seres 5 est plus longue. Elle se décline en deux versions, avec une pseudo-hybride dont l’autonomie sur batterie serait de 150 kilomètres. Elle est rechargée par un moteur essence de petite cylindrée qui joue le rôle d’un groupe électrogène. L’autre version est 100 % électrique et dispose d’une grosse batterie de 90 kWh. La marque projette déjà de recruter 80 distributeurs avant la fin de l’année, preuve que la France et l’Europe vont devenir progressivement les nouveaux territoires de jeu pour ces voitures électriques 100 % chinoises. Sur le salon, les constructeurs français feignaient d’ignorer la présence de ces constructeurs asiatiques qui pourraient bien contrarier leurs plans.