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WhatsApp est-il plus sécurisé qu’iMessage, comme l’assure Mark Zuckerberg?

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Mark Zuckerberg assure que WhatsApp est plus sécurisé et plus fiable qu’iMessage. En réalité, ces messageries ont chacune des faiblesses distinctes en matière de sécurité.

Après les critiques mutuelles sur le métavers, les invectives entre Facebook et Apple continuent de plus belle. Mark Zuckerberg, dans une photo publiée lundi sur son compte Instagram, s’en prend à la messagerie iMessage d’Apple. Il dénonce son manque de sécurité et vante les mérites de WhatsApp, autre application de son groupe Meta. Pourtant, les deux applications montrent chacune des signes de faiblesse différents en matière de sécurité. Apple pour son manque d’interopérabilité et de sécurité entre les appareils, WhatsApp pour ses limites en cas de signalement.

iMessage, chiffré… entre iPhone

Dans les faits, Apple utilise bien le chiffrement de bout en bout lors de l’envoi de messages. Ainsi, le contenu ne peut être déchiffré par les serveurs de l’entreprise. Aussi, lorsqu’un iPhone envoie un message à un appareil Android, une bulle verte s’affiche. Entre deux iPhone, une bulle bleue apparait. Ce jeu de couleurs révèle bien plus car le chiffrement ne s’applique pas si un iPhone communique avec un appareil Android, comme ne se prive pas de le rappeler Mark Zuckerberg.

Les messages chiffrés peuvent être sauvegardées sur iCloud, mais la marque à la pomme précise qu’elle peut communiquer ces données aux autorités en cas de mandat de perquisition. Il est possible cependant de désactiver les sauvegardes iCloud ou de la faire directement vers un ordinateur en utilisant le chiffrement.

Apple continue sa politique du tout iPhone. La mise à jour iOS 16 permet d’annuler l’envoi de messages jusqu’à deux minutes après et de les modifier au maximum cinq fois. Cela nécessite que les deux appareils aient installé iOS 16 et concerne, une fois encore, la communication entre iPhone uniquement.

WhatsApp, chiffré, mais…

De son côté, WhatsApp utilise le même type de chiffrement que d’autres applications dites “sécurisées”, comme Signal. Cependant, ce chiffrage peut facilement être levé, à partir du moment où un message est signalé comme inapproprié. Dès lors, les équipes de modération de WhatsApp ont accès aux quatre messages précédents. En cas de signalement, WhatsApp peut décider d’effectuer une analyse de modération automatisée à l’aide de l’intelligence artificielle afin que celle-ci prenne les mesures nécessaires, mais aussi humaine.

De façon générale, WhatsApp a en revanche accès aux métadonnées de l’utilisateur, qui ne sont quant à elles jamais chiffrées: numéro de téléphone, nom, comptes associés ou encore l’heure d’envoi des messages sont accessibles à ses équipes.

La question de la confidentialité se pose également lorsqu’une entreprise échange avec ses clients sur WhatsApp. En effet, si les messages sont chiffrés entre deux particuliers, ce n’est pas forcément le cas lorsqu’un utilisateur échange avec un professionnel, par exemple pour le service après-vente ou la vente de produits à distance. Comme l’explique WhatsApp, le professionnel est libre de chiffrer ou non les conversations, ou d’exploiter les contenus de ces échanges à des fins marketing.

En ce qui concerne la suppression des messages, WhatsApp donne la possibilité à ses utilisateurs de les faire disparaitre après envoi et de supprimer des discussions après 24 heures, sept jours ou 90 jours.

Fin septembre, Facebook a été poursuivi pour avoir prétendument établi une solution de contournement aux dernières règles de confidentialité mises en place par Apple. Celle-ci permet aux utilisateurs de refuser d’être suivis par des applications en permanence.

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Written by Germain

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