in

le cri d’alarme des professionnels de santé



Louise Douillet

Les pédiatres lancent un cri d’alarme à Emmanuel Macron, alors que l’épidémie de bronchiolite s’abat sur la France. En raison de la saturation des urgences pédiatriques, les enfants ne peuvent être accueillis correctement. Certains doivent même être transférés dans une autre région, loin de celle de leurs parents, alerte une pédiatre sur Europe 1.

4.000 pédiatres ont lancé un cri d’alarme à Emmanuel Macron. Ils dénoncent tous la saturation des urgences pédiatriques parce que l’épidémie de bronchiolite s’est abattue sur la France. Concrètement, cela représente des hospitalisations d’enfants dans des services non adaptés, des transferts dans des régions éloignées du domicile de leurs parents, des reports d’interventions chirurgicales, des sorties d’hospitalisation prématurées.

D’autres maladies à soigner en parallèle

 

Une situation inédite, selon cette pédiatre en Île-de-France : “lorsque les enfants ont besoin d’une hospitalisation en réanimation, on n’a pas de place et on est obligés de transférer les enfants dans d’autres réanimations hors région. Ça veut dire un enfant qui a consulté à Versailles part à Reims, pour les parents c’est inhumain d’avoir son enfant hospitalisé en réanimation à 200 kilomètres de leur lieu d’habitation”.

 

Cette soignante est très inquiète, surtout que le pic de cette épidémie est loin d’être atteint et qu’il faut continuer en parallèle à traiter d’autres épidémies telles que la grippe, le Covid ou encore la gastro entérite. Et ce, alors même que les services sont déjà exsangues. Si bien que le personnel médical et paramédical réclame au président de la République des mesures urgentes, pérennes, du personnel et des lits en réanimation pour accueillir correctement les enfants.

What do you think?

Written by Barbara

Leave a Reply

Your email address will not be published. Required fields are marked *

Chauffage, éclairage… Le « plan de sobriété » du préfet de la Nièvre

Les formes de vie qui sont apparues sur Mars l’auraient rendu inhabitable