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Time for the Planet, une « start-up climatique » qui séduit les jeunes et veut lever 1 milliard d’euros d’ici 2030

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Les réveils en sursaut sont certes désagréables mais ils peuvent s’avérer salutaires. Celui de Mehdi Coly se range dans cette catégorie. En 2017, le jeune entrepreneur se trouve aux Etats-Unis où il développe ses activités autour d’un logiciel de référencement. Sur Facebook, celui qui se dit alors « un pur start-upper de la start-up nation » se fait interpeller par des partisans de la collapsologie. « Ils me disaient que la croissance infinie dans un monde fini, ce n’était plus possible. »

Mehdi Coly se lance alors dans la lecture des livres de l’ingénieur Jean-Marc Jancovici et de Pablo Servigne, théoricien de l’effondrement. « Après ça, je n’avais plus du tout envie de continuer », raconte-t-il. La naissance de son premier enfant, en 2018, enfonce le clou. « Je sais bien qu’il est trop tard pour éviter la catastrophe. Mais je veux pouvoir dire à mon fils que j’aurai tout fait pour la limiter. »

De retour en France, le trentenaire titulaire d’un master de droit européen partage ses réflexions avec Nicolas Sabatier, un comparse de ses années de fac de droit à Lyon-III pour co-construire avec lui le projet. Les deux amis ont monté, quelques années auparavant, une société de colonies de vacances inclusive. Puis chacun a repris sa route… Mais l’urgence climatique les rattrape. Reste à savoir comment agir. « L’idée c’était de prendre le meilleur de l’associatif et le meilleur de la start-up, résume Mehdi Coly. Côté associatif, c’est évidemment la cause. Côté start-up, c’est de partir de rien et impacter très fort sur le monde. »

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12 millions d’euros collectés en trois ans

C’est ainsi qu’en 2019, la start-up Time for the Planet voit le jour, portée par les deux hommes rejoints par Laurent Morel et Denis Galha Garcia, puis par Coline Debayle et Arthur Aubœuf. Le principe de Time for the Planet ? Il trouve sa source dans les rapports du GIEC qui insistent sur l’importance de l’innovation dans la lutte contre le réchauffement climatique. « Beaucoup de gens ont des idées mais peinent à les mettre en œuvre, explique Nicolas Sabatier. Nous, on repère les innovations, on y adjoint l’exécution puis on amène massivement de l’argent. » Comprendre : les scientifiques ont de bonnes idées mais ne sont pas formés au business. Time for the Planet recrute les entrepreneurs qui pourront favoriser le développement mondial de l’innovation et assure le financement.

« Au-delà des marches pour le climat, il faut des solutions concrètes », affirme Victoria Falcone, 23 ans, étudiante à l’EM Lyon et actionnaire

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Written by Stephanie

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