Les joueurs ayant acheté le dernier né de la saga de jeu de tir “en boîte” ne pourront pas accéder au jeu. Le disque de Call of Duty: Modern Warfare 2 ne contient que 70 Mo de données.
Si vous êtes fan de Call of Duty, vous aurez très certainement l’occasion de jouer au dernier titre avant Noël. Enfin nous l’espérons sincèrement, surtout si vous habitez dans une zone blanche. Car le dernier né de la licence phare d’Activision, qui sort ce 28 octobre, réserve une surprise de taille à tous ceux ayant jeté leur dévolu sur la version physique du jeu.
Dans la boîte de Call of Duty: Modern Warfare 2, il y a bel et bien un disque. Seul problème, il est quasiment vide, pointe The Verge.
Internet, nouveau passage obligé pour jouer
Avec seulement 72 Mo de données, la version physique du jeu ne permet tout simplement pas de jouer au dernier titre développé par Infinity Ward. L’information a été partagée sur Twitter par “Does it play?”.
Ce compte s’est spécialisé dans la vérification de l’accès au jeu vidéo. Concrètement, il inspecte les jeux physiques pour savoir s’il est possible d’y jouer sans connexion internet. Pour la franchise Call of Duty, le dernier épisode à avoir rempli ce critère est l’opus de 2018, Black Ops 4. Et encore, partiellement.
Un téléchargement de 150 Go à prévoir
Depuis plusieurs années, les joueurs se sont habitués au célèbre “patch day one”. Ces données à télécharger le jour de la sortie d’un titre correspondent aux derniers ajustements apportés par les développeurs entre la mise en production et la sortie d’un jeu.
Lors des derniers épisodes, un léger téléchargement était indispensable. Mais cette fois, Call of Duty innove et impose de récupérer 150 Go de données, soit l’intégralité de Call of Duty: Modern Warfare 2, indique Eurogamer. Une mention “Internet requis” est ainsi présent sur la jacquette du jeu.
Triste nouvelle donc pour les petites connexions. D’autant plus que la dernière étude du Syndicat des éditeurs de logiciels de loisir (Sell) a montré qu’en France, plus de deux joueurs sur trois (68%) privilégient les jeux physiques face au dématérialisé.