Barbara
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L’Agence régionale de santé de Nouvelle-Aquitaine a annoncé la mise en place du plan blanc dans tous les établissements de Gironde, alors que l’épidémie de bronchiolite progresse.
La crise dans les hôpitaux et les établissements de santé s’intensifie en France. Après la mise en place du plan blanc au CHU de Rouen, c’est l’ARS de Nouvelle-Aquitaine qui a décidé vendredi de déclencher cette mesure dans tous les établissements de Gironde.
La décision fait suite “au contexte de difficultés et de tensions prolongées dans plusieurs services d’urgence du département, touchant désormais les activités de SMUR et de régulation SAMU-Centre 15”, justifie l’Agence régionale de santé.
Et pour cause: depuis de nombreuses semaines, la salle d’attente des urgences pédiatriques du CHU de Bordeaux ne désemplit pas. En pleine épidémie de bronchiolite, c’est un défilé incessant de patients… et la pénurie de personnel soignant rend la prise en charge difficile.
Pas la faute de la bronchiolite
“Il y a peu de personnel soignant sur le marché, c’est conjoncturel. Et l’attractivitié de l’hôpital n’est pas bonne. Ce n’est pas parce qu’il y a la bronchiolite”, explique au micro de BFMTV Olivier Brissaud, responsable de l’unité de réanimation pédiatrique.
“L’état de l’hôpital public est très mauvais et le manque de personnel est récurrent dans les services”, déplore-t-il.
En mai, la situation du CHU de Bordeaux avait été telle que les urgences avaient été fermées au public. Seuls les cas graves, orientés par le Samu, étaient admis.
Ce nouveau plan blanc de niveau 2 permet aux établissements de prendre des mesures pour rappeler du personnel et ainsi, assurer la prise en charge des patients, explique l’Agence régionale de santé. L’ARS va réévaluer la situation chaque semaine, en concertation avec les établissements du territoire, afin de déterminer si le plan blanc nécessite d’être prolongé.
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