Invité de Tech&Co, David Dricourt, le fondateur de Lovenie, veut inventer un nouveau loisir: le karting volant. Les premiers prototypes volent déjà, il s’agit maintenant de créer l’environnement sécurisé pour profiter des engins.
Les premières voitures volantes habituellement réservées à la fiction font désormais partie d’un début de réalité. Inspiré de la technologie des drones, les kartings volants de Lovenie permettent de rester dans les airs une quinzaine de minutes. L’entreprise veut surtout s’adresser au grand public.
David Dricourt a quitté la fiscalité pour créer son entreprise Lovenie, fabricant de kartings volants. L’usage est destiné à des fins de loisirs dans les hippodromes, pistes de karting ou circuits automobiles. “Ce qui nous intéresse avant tout c’est le côté ludique”, complète le fondateur.
L’entreprise est née en mai 2022 et les premiers prototypes sont apparus fin septembre avec la réalisation des premiers vols stabilisés et les premiers essais pilotés ont eu lieu fin octobre. Le tout est maintenant de développer l’environnement pour faire voler les engins et travailler l’habillage du produit.
Assurer la sécurité
Pour des raisons de sécurité, l’appareil est bridé 2 mètres d’altitude et à 35 km/h. En Europe, ce type de vol n’est pas autorisé. “Il faut donc créer des environnements spécifiques”, précise David Dricourt. Ainsi la piste de vol devra être recouverte d’un filet, avec un coût de 50.000 euros pour 100 mètres de piste.
“Notre travail actuellement est de développer la rigidité, il faut être léger et solide. Nous faisons des châssis avec de l’aluminium et effectuons des tests avec des batteries et des hélices”, explique le fondateur de Lovenie.
Les Etats-Unis autorisent ce type d’appareil sans brevet de pilotage. Les kartings volants existent déjà avec les modèles Jetson, une marque suédoise. Leurs ventes se font uniquement aux Etats-Unis et veulent le convertir en moyen de transport à part entière, ce qui n’est pour l’instant pas le cas de Lovenie.