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A la COP27, Emmanuel Macron met l’accent sur la justice climatique

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Emmanuel Macron à la tribune de la 27e conférence mondiale sur le climat (COP27), à Charm El-Cheikh (Egypte), le 7 novembre 2022.

Comme à son habitude, Emmanuel Macron s’est présenté en grand défenseur de la lutte contre le dérèglement climatique, vantant l’action de la France et de l’Union européenne (UE) dans cette bataille. Mais son discours prononcé lors du sommet des dirigeants de la 27conférence mondiale sur le climat (COP27), lundi 7 novembre, à Charm El-Cheikh (Egypte), a marqué une inflexion, en insistant davantage sur l’enjeu de la justice climatique.

Le président de la République a reconnu que les dégâts irréversibles causés par le réchauffement climatique touchent davantage les pays les plus vulnérables, qui en sont pourtant les moins responsables. Il a jugé que cette question des « pertes et dommages », enjeu crucial de la conférence, est « un débat qui est juste ». Afin de sortir de ces injustices « devenues insoutenables », il a appelé à un « choc de financements concessionnels » (à des conditions préférentielles) et à une « recomposition profonde de nos mécanismes de solidarité ».

Emmanuel Macron a annoncé le lancement, avec la première ministre de la Barbade, Mia Mottley, d’un « groupe de sages de haut niveau » qui devra faire des propositions d’ici au printemps 2023 pour trouver des « mécanismes financiers innovants » et réformer le système financier international à l’image de la Banque mondiale et du FMI – une demande que la responsable de la petite île des Caraïbes porte depuis un an. Il a repris l’idée d’une suspension de la dette pour les pays frappés par une catastrophe climatique.

« On propose un énième groupe »

« C’est positif, car on a besoin de pays avec du poids pour porter cette réforme systémique des institutions financières, réagit Lola Vallejo, la directrice climat de l’Institut du développement durable et des relations internationales. Cela répond à la demande du Sud de faire grossir le gâteau des financements climatiques. »

Des propositions qui n’ont en revanche pas convaincu les ONG du Réseau Action Climat. La création d’un groupe de réflexion est « un pied de nez incroyable aux pays vulnérables, tranche Fanny Petitbon, de l’ONG Care France. On propose un énième groupe, un énième dialogue, alors qu’on a besoin d’une réponse à très court terme pour les pertes et dommages. » Les pays en développement demandent la création d’un mécanisme financier additionnel, avec des fonds nouveaux. Or les solutions sont connues, rappelle-t-elle, à l’image des taxes sur les énergies fossiles ou sur les « superprofits », que défend par exemple le patron de l’ONU, Antonio Guterres. Clément Sénéchal, de Greenpeace, craint quant à lui que ces propositions ne « paralysent » les négociations en cours.

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Written by Stephanie

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