Partout dans le monde, les populations d’abeilles mellifères sont en recul. En cause, des maladies, des parasitesparasites et l’exposition aux pesticidespesticides. Et les résultats des travaux d’une équipe de Maryland (États-Unis) sur des abeilles américaines viennent encore noircir un peu plus le tableau. Ils montrent un déclin global de la durée de vie de ces abeilles. De pas moins de 50 % de perdue au cours des 50 dernières années. Un déclin potentiellement indépendant des facteurs de stressstress environnementaux déjà connus.
Qu’est-ce qui leur fait dire ça ? Le fait que ce recul de l’espérance de vieespérance de vie des abeilles mellifèresmellifères a été observé chez des abeilles élevées en laboratoire. Alors, bien sûr, les conditions de vie en laboratoire sont différentes de celles en extérieur. Mais les scientifiques font au mieux pour les imiter. En éliminant toutefois les expositions aux pollutions, etc. Et jusqu’alors, toutes les études montraient une duréedurée de vie des abeilles similaire en laboratoire à ce qu’elle est à l’extérieur.
Selon les modèles des chercheurs, les taux de pertes résultant de ce phénomène sur les colonies sont de l’ordre de 33 %. Un chiffre tout à fait dans la fourchette de ceux déclarés depuis une quinzaine d’années par les apiculteurs, compris entre 30 et 40 %.
Les chercheurs soupçonnent des facteurs génétiques qu’ils vont désormais s’attacher à isoler.