La mission Artemis I se poursuit et c’est un véritable succès, a souligné l’administrateur de la NasaNasa, Bill Nelson, ajoutant qu’OrionOrion « a terminé une série d’événements historiques ». « Mais c’est un test, rappelle-t-il. Nous le testons et nous le stressons ».
Lundi 28 novembre, au 13e jour de sa mission de 25,5 jours, Orion atteignait la plus grande distance de la Terre jamais réalisée par un vaisseau spatial destiné à accueillir un équipage, avec 432 210 kilomètres, et détrônait le précédent record détenu par l’infortuné Apollo 13 en 1970.
Une éclipse de Terre filmée par le vaisseau Orion de la mission Artemis I. © Nasa
Les images capturées en continu par le module étaient une fois de plus extraordinaires, et ce 28 novembre, les Terriens découvraient en direct une magnifique conjonctionconjonction de leur Planète avec la LuneLune suivie d’une éclipseéclipse comme on n’a pas l’habitude d’en voir. Un spectacle dont on ne se lasse pas.
Le vaisseau Orion sera de retour sur Terre le 11 décembre dans l’océan Pacifique.
Article de Léa FournassonLéa Fournasson publié le 17 novembre 2022
Après des mois de report, la mission Artemis I est enfin lancée. Le lanceurlanceur SLS, le plus puissant jamais construit, a décollé avec succès dans la nuit du 15 au 16 novembre 2022. Objectif : réaliser un tour de la Lune et revenir. Une mission sans équipage qui devrait durer 25 jours et vise à préparer et qualifier les prochaines missions Artemis II et Artemis III, qui seront habitées, dès 2024.
Peu de temps après le décollage, la capsule Orion a été éjectée par le lanceur et a continué sa course. C’est ensuite quelques heures plus tard que son premier selfie a été dévoilé grâce aux multiples caméras que possède le vaisseau spatial, montrant plusieurs vues époustouflantes de la Terre. Il se trouvait alors à quelque 92 000 kilomètres de notre Planète. « Cette photo de la Terre capturée à partir d’un vaisseau spatial classé humain n’a pas été vue depuis 1972 lors de la dernière mission ApolloApollo, il y a environ 50 ans, a déclaré la porte-parole de la Nasa, Sandra Jones, lors de la diffusiondiffusion en direct partageant des vues de la capsule aujourd’hui. Les vues de notre “bille bleu” [« blue marble » en anglais, NDLRNDLR] dans la noirceur de l’espace captent maintenant l’imagination d’une nouvelle génération, la génération Artemis ».