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Les plus belles images du décollage d’Artemis I vers la Lune

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Le vol inaugural était initialement prévu à 7 h 04 heure de Paris (1 h 04 heure locale), mais plusieurs contretemps ont conduit à un report de plus de 40 minutes du tir historique.

Le remplissage des réservoirs avait commencé plusieurs heures avant. Il était sans histoire jusqu’à la fin du remplissage de celui de l’hydrogène liquideliquide. C’est là que la NasaNasa a relevé une fuite au niveau du câble d’alimentation au pied du lanceurlanceur, sur la table, nécessitant une intervention. La directrice de vol a alors décidé d’y envoyer une équipe pour resserrer des écrous. La dangereuse intervention a duré une quinzaine de minutes.

Un autre problème est survenu : la connexion Ethernet d’un radar de suivi a été perdue. Une équipe a été dépêchée sur place pour remplacer la connectique puis le compte à rebours a pu reprendre.

« Lift off ! » Le décollage du SLS vers la Lune. © ESA, Nasa

Décollage de la plus puissante fusée du monde

À l’exception de « quelques petites bizarreries » (débris, problèmes mineurs de traqueurs d’étoiles ou avec les panneaux solaires, pertes de données), le vol s’est déroulé comme prévu. Le vaisseau OrionOrion a été injecté sur une orbiteorbite trans-lunaire une heure et cinquante-et-une minutes après le décollage.

 

Le SLS est donc qualifié pour le vol suivant. C’est maintenant au tour du vaisseau Orion (et du module de service européen) d’être testé. Au cours des 26 jours de mission, de nombreuses manœuvres sont prévues (insertion en orbite lunaire, autour de la Lune, retour sur Terre, et bien sûr la rentrée atmosphérique). Les données de vol serviront à préparer Artemis II, la première mission avec cette fois des astronautes à bord.

Il y a plusieurs expériences scientifiques à bord d’Orion, notamment de nombreux capteurscapteurs pour tester la résistancerésistance du vaisseau au milieu radiatif au-delà de l’orbite terrestre. Une dizaine de cubesats sera également déployée dans les jours qui suivent.

Des images magnifiques

 


Article de Daniel ChrétienDaniel Chrétien publié le 15 novembre 2022

Plus que quelques heures avant le premier vol de la méga-fusée de la Nasa pour les missions Artemis à destination de la Lune. Un grand moment, coup d’envoi du retour des Américains sur la Lune, et plus généralement, de l’espèceespèce humaine. Comment cela va-t-il se dérouler ? Vivez avec nous en direct ces instants inoubliables.

C’est le retour du SLS sur le pas de tir après un long report de plusieurs semaines. S’il reste quelques problèmes techniques encore à résoudre, la Nasa maintient toujours le 16 novembre comme date de lancement. Pour l’instant, la météométéo est favorable à 90 %. La fenêtrefenêtre de tir durera deux heures.

Pour rappel, la mission Artemis I n’a pas d’astronauteastronaute à bord. C’est le prélude au retour de l’humanité sur la Lune prévu autour de 2026. Artemis I testera la mégafusée et le vaisseau Orion. Des mannequins équipés de capteurs seront à bord et une dizaine de nanosatellites font également partie du vol en tant que passagers secondaires. La mission suivante embarquera les premiers astronautes du programme autour de la Lune, tandis qu’Artemis III réalisera le premier posé sur le sol sélène depuis ApolloApollo 17 il y a 50 ans.

La Nasa retourne sur la Lune : première étape le 16 novembre avec le vol inaugural de la méga-fusée SLS. Regardez avec nous en direct, à partir de 06 h 30 ,le lancement très attendu d’Artemis I. © Futura

Les signatures de l’ouragan Nicole

Le SLS est revenu sur le pas de tir LC-39B le 4 novembre, à l’aide du Crawler, fantastique transporteur monté sur chenilles. Depuis, le SLS attend son vol. Les équipes de la Nasa avaient décidé de le maintenir en dépit du passage de l’ouragan Nicole. Bien moins puissants que ceux de Ian, les ventsvents ont soufflé jusqu’à 132 km/h (enregistré à 18 m de haut). C’est juste en-dessous de la limite de 137 km/h fixée par la Nasa.

Les vents ont laissé quand même quelques séquellesséquelles au lanceur. Plusieurs mètres de masticmastic ont été arrachés du vaisseau Orion. Ce mastic sert surtout à combler les trous, à protéger les composants des frottements atmosphériques et à éviter la surchauffe. La Nasa continuait de discuter ce lundi pour mieux connaître les effets de ce problème. Si jamais une réparation est indispensable, elle ne pourra se faire qu’au VAB, ce qui retarderait le vol une fois de plus de quelques semaines.

Persistance du problème d’hydrogène

Enfin, la Nasa n’en a toujours pas terminé avec ce problème d’alimentation en hydrogène. Les données ne sont pas suffisamment satisfaisantes, alors que la source du problème n’a pas encore été précisément déterminée. En parallèle des préparations du lancement, les équipes sont en train de remplacer un composant d’un connecteur électrique installé sur le câble d’alimentation en hydrogène du premier étage, situé au pied du SLS, sur la table de lancement.

En dépit de ces quelques problèmes, la Nasa assure que « rien ne nous empêche de lancer le 16 novembre ». D’autres points sur la situation sont encore à venir d’ici-là. Les dates de report – si report il devait y avoir – sont actuellement fixées aux 19 et 25 novembre. Pour le 16 novembre, nous aurons le plaisir de vivre ce moment avec vous !


Le retour de l’être humain sur la Lune n’a jamais été aussi proche. Samedi 3 septembre, l’immense lanceur SLS va propulser la capsule Orion pour un voyage sans pilote autour de l’astreastre sélène, prélude à un lancement habité qui devrait permettre à des Terriens de fouler le sol lunaire aux alentours de 2026. Suivez avec nous ce premier décollage et posez vos questions à nos invités au cours d’un live qui s’annonce d’anthologie.

Article de Pierre HenriquetPierre Henriquet, publié le 3 septembre 2022

Depuis décembre 1972, aucun humain n’a mis le pied sur la Lune. Mais les progrès dans les domaines de l’aéronautique et du spatial n’ont pas arrêté, et le paysage scientifique, technique et économique a beaucoup changé aujourd’hui.

Miniaturisation, nouveaux matériaux, intelligence artificielleintelligence artificielle… Les progrès dans le domaine de la propulsion, des moteurs, des communications et de tous les domaines clés liés à l’exploration spatiale sont tels qu’il devient de nouveau envisageable de renvoyer plus efficacement et plus sûrement des hommes et des femmes à la surface de notre satellite naturel.

Pour y arriver, les grandes lignes ne changent pas : le plus efficace est de disposer d’un lanceur extrêmement puissant à plusieurs étages, d’un vaisseau spatial en forme de capsule posé à son sommet qui revient sur Terre en amerrissant au milieu de l’océan et d’une trajectoire similaire à celles calculées pour les missions Apollo – les lois de la mécanique céleste n’ont pas changé depuis 50 ans… Mais à part ces grandes lignes, un nombre bien plus gigantesque d’innovations et de nouveautés ont permis la réalisation d’un lanceur, le SLS pour Space Launch System, qui rivalise avec la puissance de la mythique Saturn V, et d’un vaisseau spatial à son sommet (Orion) qui promet un voyage lunaire plus fiable, plus efficace, pour un équipage plus important.

Un programme en trois temps

Mais tout cela ne se fait pas en une seule fois. Le programme américain Artemis, dans lequel s’inscrit ce retour d’humain sur la Lune, prévoit trois étapes. Trois lancements qui permettront de vérifier chaque élément, chaque module, chaque donnée, avant que la semelle d’un (ou d’une) astronaute ne marque son empreinte dans le régolitherégolithe lunaire.

Cette année, c’est donc un vaisseau occupé par trois mannequins bardés de capteurs qui sera propulsé vers la Lune lors d’un lancement prévu le Vol test d’Artemis I : la Nasa repart pour la Lune le 3 septembre prochain. L’objectif, pour ce vol, est de mettre le vaisseau Orion en orbite autour de notre satellite, de vérifier tous les paramètres, toutes les procédures et de ramener sain et sauf la capsule sur Terre.

Si cette première étape est franchie avec succès, on envisage déjà un prochain vol habité, cette fois-ci, vers 2024, où l’équipage restera prudemment en orbite lunaire, et aux alentours de 2026, si tout va bien, un troisième lancement emmènera de nouveau des humains fouler le sol lunaire.

Le lancement de ce Vol test d’Artemis I : la Nasa repart pour la Lune le 3 septembre 2022, programmé à partir de 20 h 17 (heure de Paris), marque donc une nouvelle étape importante de l’astronautiqueastronautique et de l’histoire de l’humain dans l’espace.

Ne ratez pas cet évènement historique et venez le vivre avec nous sur les réseaux de Futura, pour un live en direct dès 19 h 40.

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