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À quoi va servir la Convention citoyenne sur la fin de vie, qui s’ouvre ce vendredi ?

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Yasmina Kattou, édité par Juliette Moreau Alvarez

Ce vendredi débute la convention citoyenne sur la fin de vie. Une assemblée de plus de 170 Français qui débattront jusqu’en mars sur la nécessité, ou non, d’adapter la loi française sur les questions d’euthanasie et de suicide assisté, actuellement interdits en France. Les conclusions du groupe sont attendues au printemps.

Faut-il changer la loi sur la fin de vie en France ? Une question difficile sur laquelle va devoir plancher la Convention citoyenne sur la fin de vie qui s’ouvre ce vendredi. Plus de 170 Français ont été tirés au sort pour débattre dans cette assemblée, dont le modèle a été calqué sur celui de la Convention citoyenne pour le climat, achevée en 2020.

Des conclusions attendues au printemps

Le but pour ces dizaines de Français, apporter des réponses à la question suivante : le cadre d’accompagnement de fin de vie est-il adapté aux différentes situations rencontrées ou d’éventuels changements devraient-ils être introduits ? Actuellement, la loi Claeys-Leonetti autorise l’accès aux soins palliatifs mais interdit l’euthanasie et le suicide assisté. Ce qui est autorisé depuis 2016, c’est une sédation profonde pour les personnes dont les souffrances sont inapaisables et dont le pronostic vital est engagé à court terme. 

Des sessions régulières de trois jours seront échelonnées jusqu’en mars. Les Français tirés au sort étudieront les lois d’autres pays, dont certains comme la Belgique ou la Suisse, qui ont légalisé l’euthanasie. Le groupe devra rendre ses conclusions au printemps au gouvernement, sans aucune garantie sur leur mise en œuvre. Ces recommandations pourraient servir uniquement de pistes de réflexion à l’exécutif. 

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Written by Barbara

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