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Manque de personnel et de lits, patients “maltraités”… À Martigues, les urgences suffoquent

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Avec un effectif réduit de 50% et une demande qui ne cesse d’augmenter, les urgentistes de l’hôpital de Martigues tentent chaque jour de soigner du mieux possible les patients, qui doivent parfois attendre plus de cinq heures pour voir un médecin.

Depuis plusieurs semaines, les hôpitaux sont sous tension. La combinaison des épidémies de grippe, de Covid-19 et de bronchiolite met les établissements et personnels soignants sous pression alors que le secteur est déjà en crise. C’est le cas à Martigues où, tous les jours, le temps d’attente aux urgences dépasse plusieurs heures.

Sandrine, infirmière, enchaîne les consultations de patients qui ne nécessitent pas toujours des soins “d’urgence” et qui pourraient être pris en charge par des médecins généralistes.

“Ils se retrouvent souvent confrontés à des rendez-vous qui sont souvent très loin, des médecins qui ne sont pas forcément disponibles, des maisons médicales qui sont saturées”, déplore Sandrine au micro de BFMTV.

“Les gens se retrouvent rapatriés aux urgences parce qu’ils ont besoin d’être pris en charge et rassurés”, résume l’infirmière.

Un manque de lits… et de bras

Dans les couloirs, surchargés, ce sont principalement des personnes âgées qui attendent. Et leur trouver une place est un véritable casse-tête: le manque de lit pose problème, tout comme le manque de bras.

“Nous sommes à peu près à 50% de déficit. Avec la moitié des effectifs, nous essayons de tenir nos organisations. Ça nécessite une multiplication des présences”, résume au micro de BFMTV le praticien hospitalier André Mazille.

La charge de travail est donc bien plus importante que prévu pour les soignants. En une journée, ils doivent parfois s’occuper de plus de 150 patients. Et la tension est de plus en plus pesante pour Michael, qui enfile chaque jour sa blouse avec appréhension.

En charge d’actes du quotidien, il est parfois appelé par des patients qui ont besoin d’aide pour aller aux toilettes. “On leur dit: ‘on revient”, mais lorsqu’on repasse, des fois, ils disent qu’ils se sont fait dessus”, raconte Michael.

“C’est blessant pour la personne et pour vous ça vous questionne, parce que vous êtes maltraitant”, déplore-t-il. “Vous êtes maltraitant”, martèle l’infirmier. “Et c’est tout ce qu’on ne veut pas.”

Alexia Prunier et Clémence Fournival, avec Ariel Guez

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Written by Barbara

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