Le “greenwashing” est le nouveau “catfishing”, selon une nouvelle étude. Un sondage mené en mars auprès de 2000 Américains a révélé que la moitié d’entre eux prétendent être plus respectueux de l’environnement en présence d’autres personnes. Et 53 % ont exagéré leurs pratiques de développement durable spécifiquement pour impressionner les autres. Le sondage a également révélé que 54 % des répondants sont moins susceptibles de pratiquer des habitudes de développement durable si personne ne peut les voir. Bien qu’un cinquième des Américains interrogés admettent que la pression de la société (20 %) et le désir de ne pas être jugé (19 %) les incitent à être respectueux de l’environnement, ce ne sont pas les principales raisons. Commandé par Avocado Green Mattress et mené par OnePoll, le sondage a révélé que prendre soin de la planète – et vouloir la protéger pour les générations futures – était la principale raison pour laquelle les gens sont respectueux de l’environnement. Cela a été suivi par le sentiment que c’était “la bonne chose à faire” et que les actions respectueuses de l’environnement leur faisaient “se sentir bien”. Les répondants veulent également être des modèles positifs et disent que leurs proches les encouragent à être éco-responsables.
Soixante-treize pour cent des personnes interrogées ont convenu que les motivations des gens pour le développement durable n’ont pas d’importance, tant qu’ils prennent des mesures écologiques. “Nous n’avons qu’une seule Terre, et les générations futures nous jugeront en fonction de l’état dans lequel nous laisserons la planète”, a déclaré Jessica Hann, vice-présidente senior du marketing de marque et de la durabilité d’Avocado Green, dans un communiqué. “En ce qui concerne la durabilité, ce qui compte, c’est moins ce que les gens pensent que le fait que nous fassions tous de notre mieux.”
Bien que certains individus puissent se rendre coupables de “greenwashing” – en travaillant pour présenter une image plus responsable sur le plan environnemental que ce qui est réellement vrai – le sondage s’est également penché sur cette question du point de vue des entreprises. Quarante-cinq pour cent des répondants ont acheté un article uniquement parce qu’il était présenté comme durable, mais seuls 27 % sont “très confiants” qu’ils peuvent dire quand une entreprise est authentique, par opposition au moment où elle essaie de paraître plus respectueuse de l’environnement qu’elle ne l’est vraiment. C’est peut-être pourquoi 42 % ont acheté quelque chose, pour se rendre compte plus tard que l’entreprise à laquelle ils l’ont acheté n’était pas aussi durable qu’elle le semblait.
Même dans ce cas, 70 % ont déclaré que, quelle que soit la vérité, ils se sentaient mieux lorsqu’ils achetaient quelque chose qui prétendait être respectueux de l’environnement. Cela dit, 79 % estiment qu’il est important de faire ses achats auprès d’entreprises respectueuses de l’environnement, et 78 % sont d’accord pour dire que plus d’entreprises devraient s’engager à adopter des pratiques respectueuses de l’environnement.
Les entreprises savent que les clients préfèrent les marques “vertes”, a déclaré Hann. “Mais il peut être difficile de distinguer ce qui est ‘vert’ de ce qui est un greenwashing. Nous permettons à nos certifications indépendantes de tiers de valider que nous opérons selon les normes les plus élevées en matière de responsabilité sociale et environnementale”.
Les tactiques de “greenwashing” que les répondants ont vues les entreprises employer sont :
• Utilisation d’images ou de buzzwords écologiques sans mettre réellement en œuvre des pratiques durables – 47 %
• Mettre en avant un ou deux produits ou pratiques durables tout en ignorant les autres qui sont préjudiciables à l’environnement dans l’entreprise – 44 %
• Ignorer ou minimiser les impacts environnementaux ou sociaux négatifs des produits ou des pratiques – 40 %
• Faire des déclarations vagues ou trompeuses sur leur impact environnemental sans fournir de détails spécifiques – 39 %
• Utilisation de certifications ou d’étiquettes tierces qui ne sont pas vérifiées ou qui ont des normes peu élevées pour la durabilité – 33 %.
Les sources sont utilisées dans le texte original, mais elles ne sont pas citées ici pour des raisons de clarté.
