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Reformulation : Critique de la saison 2 de Sweet Tooth : beaucoup trop confinée.

Bienvenue dans l’univers captivant de Sweet Tooth, une série Netflix qui mélange Bambi et The Last of Us. Elle met en scène des animaux adorables dans un monde de plus en plus difficile où la société est en train de se désintégrer, laissant place à l’anormalité. Dans ce monde, un virus respiratoire a frappé la planète, tandis que des enfants hybrides sont nés : moitié humains, moitié animaux. Nous sommes d’abord présentés au personnage principal de l’histoire, Gus, un jeune garçon mi-cerf élevé dans l’isolement dans le parc national de Yellowstone. Avec l’aide de Tommy Jepperd, qui devient son protecteur malgré lui, et Bear, une adolescente terrifiante, Gus entreprend un voyage à travers l’Amérique post-apocalyptique pour retrouver sa mère.

Dans la première saison, la petite bande parvient enfin à trouver la maison de la mère de Gus, mais ne la trouve pas elle-même. Ils se séparent, Tommy est blessé, Gus est enlevé par une armée sanguinaire appelée les Derniers Hommes, et Bear essaie de les retrouver. Aimee, une femme qui a acquis un zoo pour protéger les enfants hybrides, perd son foyer face aux Derniers Hommes, qui capturent tous les enfants. Nous rencontrons également brièvement la mère de Gus, Birdie, dans un endroit glacé. La deuxième saison voit tous les personnages se battre : Gus est prisonnier, Tommy est hanté par son passé, et Aditya doit affronter ses échecs en tant que médecin essayant de trouver un remède contre le virus mutant de plus en plus mortel.

Les enfants hybrides sont attachants, forts et intelligents. Dirigés par la grande sœur non officielle Wendy, un porc hybride charmant, ce groupe comprend un éléphant, une tortue et une mouffette. Mais le plus mignon est sans doute le petit hybride de marmotte, Bobby, pour lequel je donnerais tout. Les acteurs sont tous fantastiques, à l’exception du principal méchant, Abbott, qui manque de profondeur et de motivation, le rendant peu menaçant et peu intéressant. Dans l’ensemble, Sweet Tooth fait souvent trop de choses à la fois, passant d’une idée à l’autre sans vraiment les développer complètement.

Bien que la première saison ait permis une variété de lieux, de personnages et de conflits dus au voyage de la petite bande, cette fois, la deuxième saison est elle-même un piège : les téléspectateurs, comme les enfants hybrides, sont coincés dans le zoo conquis par les Derniers Hommes. Le décor est dominé par le métal, le béton et les barreaux de prison, ce qui rend visuellement peu captivant et peu stimulant l’environnement, avec peu de variation jusqu’aux derniers épisodes.

En fin de compte, Sweet Tooth saison 2 est une saison de transition qui prépare peut-être un retour à des références plus intéressantes. Bien qu’il y ait des moments émouvants grâce aux protagonistes attachants, il est facile de s’y perdre dans une multitude d’idées à la fois trop diverses et pas assez développées. Espérons que la troisième saison offrira la variété nécessaire pour maintenir le public en haleine.

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Written by Pierre T.

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Le Mixcast (no need to reformulate as it is already in English and can be understood in French)

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