LE MYSTÈRE DU TWITTER SITTER D’ELON MUSK
Elon Musk, PDG de Tesla et SpaceX, est connu pour ses tweets fréquents et controversés. En 2018, un tweet sur la privatisation de Tesla a conduit la Securities and Exchange Commission (SEC) à enquêter sur Musk pour fraude. Il a finalement accepté un accord exigeant qu’un avocat examine ses tweets avant leur publication. Cependant, Musk a tenté de sortir de la décision depuis.
Récemment, Musk a affirmé que la SEC abusait de la décision pour enquêter sur ses tweets de manière malveillante. Cependant, la cour a rejeté cette argumentation, affirmant que la SEC n’avait enquêté que sur trois de ses tweets : le tweet sur la privatisation de Tesla, un tweet contenant des informations trompeuses sur la production de véhicules de Tesla et un autre tweet sur la vente de 10% des actions de Tesla.
La cour a jugé que chacun de ces tweets enfreignait les termes de l’accord de consentement. La cour a également souligné que Musk avait le droit de contester la décision de la SEC en poursuivant en justice ou en négociant un accord différent, mais qu’il avait choisi de ne pas le faire.
Malgré l’accord, l’identité du “Twitter sitter” de Musk reste un mystère, et il est difficile de savoir s’il obéit effectivement à l’accord. Tesla a refusé de révéler l’identité de la personne concernée, et les journalistes qui ont enquêté sur cette question n’ont pas réussi à trouver son nom.
La décision de la cour est claire : Musk doit se conformer aux termes de l’accord de consentement, même s’il estime qu’il est mal utilisé. En somme, il est important de ne pas sous-estimer les conséquences juridiques des tweets pour les dirigeants d’entreprise et de respecter les termes des accords conclus avec les organismes de réglementation.