L’union malheureuse du ghosting et du gaslighting a donné naissance à la dernière tendance inquiétante en matière de rencontres amoureuses : “le ghostlighting”. Ce combo redouté de manipulation et de disparition est un vrai coup dur pour les célibataires en quête d’amour. Cher Gopman, coach en rencontres amoureuses également connue sous le nom de NYC Wingwoman, explique : “Le gaslighting consiste à suggérer que les sentiments ou la compréhension de quelqu’un sont le problème. Le ghosting, c’est lorsque la communication s’arrête brusquement. Les deux vont souvent de pair, car le ghostlighting donne souvent l’impression à la victime que c’est de sa faute.” Il ne faut pas confondre le ghostlighting avec le “zombiing”, qui ressemble au ghosting, mais la personne revient circuler après quelques mois. Pendant les mois les plus froids, cette pratique peu recommandable est également appelée “hivernage”, lorsque l’ancienne flamme revient juste à temps pour la saison des amours. Cependant, ces tendances en matière de rencontres amoureuses présentent une différence majeure par rapport à la nouvelle et redoutable pratique du ghostlighting, et cela concerne les tactiques de manipulation, selon des experts. “Le ghostlighting donne souvent l’impression à la victime que c’est de sa faute”, déclare Cher Gopman. Les ghostlighters commencent souvent par faire des déclarations d’amour en abondance, puis disparaissent avant de réapparaître plus tard et de nier avoir jamais fait le ghosting en premier lieu. Les personnes malheureuses qui tombent sur un “ghostlighter” vivent souvent ce qu’elles pensent être une “super relation”, explique Gopman, mais elle se détériore rapidement. Elles commencent à être bombardées d’amour, à subir des manipulations émotionnelles caractérisées par des marques excessives d’affection ou des cadeaux, puis suivent le ghosting et la réapparition “comme si rien ne s’était passé”. Le “ghostlighter” ne prendra pas la responsabilité de son ghosting initial, ce qui peut finalement laisser les gens anxieux, déprimés et insécurisés, et ils pourraient même développer des problèmes de confiance ou de doute de soi. “Cela donne l’impression au destinataire d’être inadéquat, de se sentir inférieur ou pas assez bien”, explique Gopman, ajoutant qu’après avoir été “ghostlighté”, la personne qui le reçoit “remet tout en question”. Le ghostlighter peut également rejeter la faute sur l’autre personne, entraînant un cycle de doute de soi et de problèmes de confiance. Dans le pire des cas, cela pourrait affecter les relations futures de cette personne, suscitant la peur d’être à nouveau “ghostlightée” et, par conséquent, se retrouver émotionnellement sur la défensive. “Les personnes qui pratiquent le ghostlighting manquent d’intelligence émotionnelle, en particulier d’empathie”, déclare Rachel DeAlto, experte en rencontres du New Jersey. “Elles se préoccupent davantage de préserver leur énergie émotionnelle que de prendre leurs responsabilités pour le malaise qu’elles ont causé.” Alors que les ghostlighters cherchent probablement à éviter les conflits et ne souhaitent pas aborder leur comportement, la sociologue et coach en relations intimes Jenn Gunsaullus encourage une communication ouverte avec la personne concernée. “Qualifier le comportement de quelqu’un de “ghosting” peut le mettre sur la défensive, mais je pense que si vous aimiez la personne et que vous aviez l’impression qu’elle vous a ghosté avant de réapparaître, il est normal de lui demander simplement : ‘Eh bien, qu’est-il arrivé ? J’appréciais nos interactions et tu as disparu un moment'”, a-t-elle déclaré. “Cela pourrait donner une réponse plus honnête à ce que vous voulez réellement savoir.” “Les personnes qui pratiquent le ghostlighting manquent généralement d’intelligence émotionnelle, en particulier d’empathie”, a déclaré l’experte en rencontres Rachel DeAlto. Le ghostlighting est simplement la dernière tendance en matière de rencontres amoureuses, alors que les célibataires inventent de plus en plus de façons de maltraiter les personnes intéressées par l’amour. Le “fizzling”, qui est apparu plus tôt cette année, est le cousin cruel du ghosting ancestral qui permet à la relation de s’éteindre lentement plutôt que de couper tout contact du jour au lendemain.
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