Germain
LES SCIENTIFIQUES CRÉENT DES MICROSWIMMERS RECHARGEABLES
Des chercheurs ont récemment réalisé une avancée majeure en créant des microswimmers artificiels pouvant se déplacer de manière autonome et se recharger en énergie. En combinant des gouttes d’huile avec de l’eau contenant une substance similaire à un détergent, ils ont réussi à produire ces microswimmers capables de se déplacer et de stocker de l’énergie à l’aide de fluctuations de température dans leur environnement. Lorsqu’ils sont refroidis, les microswimmers libèrent de fins fils ressemblant à des queues dans leur environnement, créant ainsi une friction avec le fluide environnant qui les pousse à se déplacer. En se réchauffant, ils rétractent leurs queues et utilisent la chaleur de leur environnement pour se recharger. Ces microswimmers peuvent se recharger plusieurs fois et avoir une autonomie de nage pouvant atteindre 12 minutes.
UNE TECHNOLOGIE SIMPLE ET ACCESSIBLE À TOUS
Ce qui rend cette découverte encore plus intéressante, c’est qu’elle ne nécessite que des composants simples et peu coûteux. Ainsi, grâce à un simple microscope optique, il est possible de créer ces microswimmers avec des équipements de laboratoire basiques, voire même chez soi. Avec des milliers de microswimmers par goutte d’eau, cette technologie permet d’ouvrir de nouvelles possibilités en matière d’étude des interactions entre les organismes vivants tels que les bactéries et les algues.
UNE AVANCÉE DANS LA RECHERCHE BIOLOGIQUE
Les microswimmers artificiels existants sont généralement propulsés par des réactions chimiques créant des bulles ou par des forces physiques telles que les champs magnétiques ou électriques. En revanche, cette nouvelle classe de microswimmers, qui ont à peu près la taille d’un globule rouge, est capable de s’assembler et de se déplacer de manière autonome, sans avoir besoin de forces externes. De plus, ils ne sont pas nocifs pour les autres organismes vivants, ce qui ouvre la voie à des études sur les interactions fondamentales entre les organismes vivants.
UNE COLLABORATION INTERNATIONALE
Cette recherche a été menée par une équipe internationale de scientifiques provenant de l’Université Queen Mary de Londres, de l’Université de Sofia en Bulgarie, de l’Université de Varsovie en Pologne et de l’Université de Cambridge. Leur collaboration a permis de mettre en lumière une technologie prometteuse qui pourrait révolutionner de nombreux domaines scientifiques.
L’AVENIR DE LA RECHERCHE
Les applications futures de ces microswimmers rechargeables sont nombreuses. Ils pourraient être utilisés pour étudier les interactions entre les organismes vivants, ou encore pour développer de nouvelles technologies médicales ou environnementales. Grâce à leur simplicité et à leur faible coût, ils pourraient également permettre au grand public de s’engager dans des expériences scientifiques de pointe. Cette découverte ouvre un monde de possibilités, où chaque individu peut contribuer à l’avancement de la science.
Pour plus d’informations, vous pouvez consulter l’article de recherche intitulé “Rechargeable self-assembled droplet microswimmers driven by surface phase transitions”, publié dans la revue Nature. Des images et des vidéos supplémentaires sont également disponibles sur demande.
NOTE AUX ÉDITEURS:
– L’article de recherche sera disponible à cette adresse : https://www.nature.com/articles/s41567-021-01291-3
– Pour plus d’informations ou pour obtenir une copie de l’article, veuillez contacter Sophie McLachlan, responsable de la communication de la faculté des sciences et de l’ingénierie de l’Université Queen Mary de Londres, à l’adresse suivante : [email protected]
– Queen Mary University of London est une université de recherche de renommée internationale travaillant dans les domaines des sciences humaines et sociales, de la médecine et de la dentisterie, et des sciences et de l’ingénierie. Elle compte plus de 25 000 étudiants et offre plus de 240 programmes de formation. Pour en savoir plus sur l’université, vous pouvez consulter son site officiel.
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