Milo
# INGÉNIEUR LOGICIEL LICENCIÉ PAR GOOGLE SUITE À DES PROTESTATIONS INTERNES
Un ingénieur logiciel licencié de Google en lien avec des protestations internes dans les locaux de l’entreprise affirme que la société a riposté contre lui simplement pour avoir regardé une manifestation contre un contrat de défense israélien.
## LA VICTIME DÉCIDE DE RESTER ANONYME
L’ancien employé, qui a demandé à rester anonyme, a déclaré qu’il s’était rendu dans le salon du 10e étage du bureau de Google à New York autour de l’heure du déjeuner pour observer la protestation.
## UN LICENCIEMENT INJUSTE
L’employé est ensuite retourné à son bureau avant de revenir à la manifestation vers 17 heures. Il affirme être rentré à Google le lendemain sans incident, pourtant reçu un e-mail durant son dîner l’informant de son licenciement.
## LE CONTEXTE PLUS LARGE
Ce licenciement fait partie, selon l’ex-employé, d’une volonté de Google de réprimer la voix des travailleurs. Ayant travaillé chez Google pendant près de trois ans, il faisait partie de la direction du Syndicat des Travailleurs de l’Alphabet.
## DES MESURES SÉVÈRES DE LA PART DE GOOGLE
Google a initialement placé neuf employés en congé administratif pour avoir occupé ses bureaux à New York et Sunnyvale, en Californie, pour protester contre le contrat de cloud computing de 1,2 milliard de dollars avec le gouvernement israélien. Par la suite, la société a licencié 28 employés en lien avec les protestations.
## POURSUITES LÉGALES
Plus de 50 travailleurs licenciés par Google pour leur participation aux protestations contre les liens de l’entreprise avec le gouvernement israélien ont déposé une plainte auprès de la National Labor Relations Board, alléguant une représaille illégale et demandant le retour à leur poste.
## RAISONNEMENT DIVERGENT
La façon dont Google a traité la dissidence des employés marque un changement significatif. En 2018, plus de 600 employés de Google ont signé une lettre ouverte s’opposant au projet Dragonfly, un moteur de recherche pour la Chine.
## VOLONTÉ DE LUTTER POUR LEURS DROITS
Meredith Whittaker, une gestionnaire de programme chez Google qui a aidé à organiser la grève de 2018, a quitté l’entreprise de son plein gré en 2019. Les employés ont également tenu un sit-in en 2019 pour protester contre des représailles présumées.
Sources:
– Lien vers le communiqué du Syndicat des Travailleurs de l’Alphabet: https://collectiveaction.tech/2021/the-abcs-of-googles-new-union/
– Lien vers les détails sur les protestations de Google: https://www.documentcloud.org/documents/24628681-google-charge?responsive=1&title=1
– Lien vers l’article sur les nouveaux licenciements chez Google: https://www.theverge.com/2024/4/22/24137464/google-has-fired-another-20-employees-since-the-internal-protest-over-the-companys-israeli-defense-c
