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Il devient moins cher de filtrer le dioxyde de carbone de l’air

LA PROCHAINE GÉNÉRATION DE PLANTES INDUSTRIELLES POUR FILTRER LE CO2 DE L’AIR ARRIVE – UNE AVANCÉE MAJEURE POUR LE CLIMAT

La prochaine génération de plantes industrielles pour filtrer le CO2 de l’air est en route et se rapproche de plus en plus de surmonter certains des plus grands défis liés à l’utilisation de cette technologie pour lutter contre le changement climatique. Climeworks, l’une des premières start-ups à développer cette technologie, a dévoilé son usine Génération 3 aujourd’hui. Elle est censée utiliser la moitié de l’énergie des conceptions plus anciennes et réduire également les coûts de moitié.

UNE TECHNOLOGIE PROMETTEUSE POUR RÉDUIRE LES ÉMISSIONS DE CO2

Si Climeworks tient sa promesse, cela pourrait contribuer grandement à rendre cette technologie, appelée captage direct du CO2 (DAC), une méthode viable pour réduire la quantité de pollution au carbone accumulée dans l’atmosphère. Actuellement, la technologie est encore trop récente et trop coûteuse pour avoir un impact significatif sur ces émissions. Cependant, un grand nombre de grandes marques et l’administration Biden placent déjà beaucoup de confiance – et de financement – dans le développement de la technologie.

DES COÛTS ÉLEVÉS ET DES DÉFIS À RELEVER

Capturer autant de CO2 serait extrêmement coûteux aujourd’hui, car le DAC coûte plus de 600 dollars par tonne. Une grande partie de ces coûts provient de la quantité d’énergie nécessaire pour faire fonctionner une usine de DAC, ce qui est un autre problème avec la technologie. Les réseaux électriques aux États-Unis ont déjà du mal à répondre à la demande croissante d’électricité des véhicules électriques, des data centers et de la fabrication. De plus, les usines de DAC créent leurs propres émissions de dioxyde de carbone si elles fonctionnent avec de l’énergie polluante. Et si elles fonctionnent avec des énergies renouvelables, elles risquent de détourner cette énergie propre de domaines considérés comme plus importants, comme l’éclairage des habitations.

UNE PROMESSE DE RÉDUCTION DES COÛTS ET DES ÉMISSIONS

Climeworks affirme que ses usines DAC de Génération 3 peuvent réduire le coût de capture du CO2 à 250 à 350 dollars par tonne d’ici 2030, bien qu’il y ait des coûts supplémentaires pour séquestrer de manière permanente le CO2 dans le sol ou sous la mer afin qu’il ne s’échappe pas dans l’atmosphère. Dans l’ensemble de l’industrie, l’objectif est généralement de descendre à environ 100 dollars par tonne pour rendre la technologie suffisamment abordable pour un déploiement à grande échelle.

UNE TECHNOLOGIE PLUS EFFICACE

La Génération 3 de Climeworks est plus économe en énergie car elle augmente le contact de surface avec le CO2 et ses filtres sont censés capturer plus de deux fois plus de CO2 que les anciens filtres. Les modules sont désormais de forme cubique pour maximiser la capture de CO2.

DES PLANS D’EXPANSION AMBITIEUX

La société a testé les nouveaux filtres en Suisse au cours des cinq dernières années, effectuant enfin un test à pleine échelle ce mois-ci. Maintenant, le plan est de déployer la technologie dans des usines de DAC aux États-Unis avant de s’étendre à d’autres pays. La première sera en Louisiane, où l’administration Biden a choisi Climeworks pour être l’une des premières entreprises à recevoir des fonds dans le cadre d’un programme de 3,5 milliards de dollars pour développer au moins quatre hubs de DAC à travers les États-Unis.

Sources:

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Written by Barbara

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