Germain
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Alors qu’il doit acquérir le réseau social avant le 28 octobre, l’entrepreneur Elon Musk s’est livré dans le Financial Times sur les raisons de son rachat de Twitter.
Après son nouveau retournement de veste pour finalement accepter l’acquisition de Twitter, Elon Musk a livré quelques explications sur son rapport à la plateforme dans un portrait publié par le Financial Times.
“Je fais l’idiot sur Twitter, souvent je me tire une balle dans le pied et me cause toutes sortes de problèmes”, indique le milliardaire au média britannique. “Je ne sais pas… Je trouve ça vaguement thérapeutique de m’exprimer sur Twitter. C’est une façon de faire passer des messages au public.”
Un moyen fiable et inclusif pour échanger des idées
Un procès contre le réseau social est censé débuter le 17 octobre pour trancher le contentieux entre l’entreprise et son futur acquéreur. Finalement, Elon Musk s’apprête bel et bien à prendre le contrôle de Twitter. Pour éviter que le procès – pour le moment ajourné – n’ait lieu, l’opération de rachat devra être conclue avant le 28 octobre. Malgré de ce volte-face, l’homme d’affaires assure que son intention n’est pas une lubie.
“Je n’y vais pas pour l’argent”, confie-t-il. “Ce n’est pas comme si j’essayais d’acheter un yacht et que je n’en avais pas les moyens. Je ne possède aucun bateau. Mais je trouve qu’il est important que les gens disposent d’un moyen aussi fiable et inclusif que possible pour échanger des idées, et que ce moyen soit aussi fiable et transparent que possible.”
Le 5 octobre, au lendemain de son changement de position, Elon Musk avait expliqué que le rachat de Twitter était “un accélérateur pour créer X, l’application à tout faire”. Pourtant, ses déclarations rappellent les intentions d’un certain Donald Trump voulant défendre le discours libre (le fameux “free speech”). L’ancien président des Etats-Unis avait d’ailleurs lancé son propre réseau social pour satisfaire ses envies. Selon Elon Musk, “Truth Social est essentiellement une chambre d’écho de la droite.”
Mais lorsqu’on lui demande si son offre de rachat initial était une blague, la réponse de l’entrepreneur se fait plus étrange: “Twitter est certainement une invitation à augmenter son niveau de douleur.” Et de conclure: “Je crois que je dois être masochiste.”
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