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Les premières pistes du gouvernement pour éradiquer les comportement toxiques dans les jeux vidéo

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Un rapport de diagnostic sur la toxicité dans les jeux vidéo a été remis ce jeudi 13 octobre. Depuis le mois d’avril, un groupe de travail tente d’identifier les facteurs poussant à ces comportements.

La lutte contre la toxicité est l’un des principaux objectifs des acteurs du jeu vidéo. Le gouvernement souhaite accompagner les efforts du secteur à travers la mise en place d’un code de modération. Il s’agit d’une démarche de design collaboratif consacré au civisme en ligne. L’initiative “Civisme et jeu vidéo: réinventons les codes” sera lancée le 14 octobre. Une série d’ateliers sera aussi mise en place.

Pour optimiser l’efficacité de ces messages, un groupe de travail a été constitué pour identifier les facteurs déterminants des comportements toxiques et recenser les leviers d’action potentiels. Cette démarche est organisée par la Délégation interministérielle à la Délégation interministérielle à la lutte contre le racisme, l’antisémitisme et la haine anti-LGBT (Dilcrah), la direction interministérielle du numérique (Dinum) et la direction interministérielle du numérique (DITP).

Lier le compte d’un joueur à sa véritable identité

Constitué d’acteurs du marché des jeux vidéo, de plateformes, de l’e-sport ou encore de joueurs, le groupe de travail a relevé quatre éléments distincts sur lesquels travailler pour réduire les insultes et remarques racistes ou sexistes: internet, l’environnement du jeu, l’aspect social et le joueur en lui-même. Pour chacun de ces facteurs, des actions sont recommandées. Ainsi, lier le compte d’un joueur à sa véritable identité ou incorporer des éléments d’identification dans les avatars virtuels pourrait limiter les insultes ou harcèlements encouragés par la désinhibition toxique ou le désengagement moral.

L’introduction du “jeu positif” dans les mécaniques des titres est recommandé pour atténuer le débordement lié à l’aspect compétitif de certaines parties. Au-delà du niveau, les joueurs devraient être regroupés sur des bases comportementales: les joueurs les plus agressifs se retrouveraient ainsi entre eux, garantissant une bonne expérience pour les autres. Les incitations au bon comportement ne sont pour l’heure pas assez incitatives pour garantir le fair-play lors des parties, regrette le groupe de travail.

Manque de conscience et de contrôle émotionnel

Dans son rapport de diagnostic, il estime que l’inclusion de joueurs dans la modération des jeux pourrait assainir les communautés regroupées autour d’un jeu spécifique. Il est également pointé que les nouveaux joueurs peuvent subir des moqueries ou mises à l’écart durant leur apprentissage des normes d’interaction d’un jeu.

Enfin, le comportement des joueurs eux-mêmes a été analysé. Le manque de conscience et le faible niveau de contrôle émotionnel sont les principaux facteurs à l’origine des insultes.

Après ces premiers travaux, la prochaine étape consiste à créer un code de conduite commun à l’ensemble de l’industrie du jeu vidéo en ligne. L’enjeu sera de définir les normes minimales de comportement à adopter qui pourront s’appliquer quel que soit le jeu ou le contexte.

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Written by Germain

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