Publié le :
« Éteignons la lumière, rallumons les étoiles », c’est le slogan de cette grande manifestation nationale baptisée « Le jour de la nuit ». Pour sa quatorzième édition, dans la nuit du 15 octobre, l’association Agir pour l’environnement a proposé plus de 700 manifestations, l’occasion d’observer le ciel, de participer aux extinctions de lumières dans sa ville ou de prendre part à des animations nocturnes.
Pour Stephen Kerckhove, le directeur général d’Agir pour l’environnement, les impacts de la pollution lumineuse sur la santé et la biodiversité sont importants : « La pollution lumineuse, c’est une lumière artificielle qui est générée généralement par de l’éclairage public, et on a constaté depuis les années 1990 une explosion de lumière, plus de 90% de flux lumineux en plus. »
« Aujourd’hui, dit encore Stephen Kerckhove, c’est 11 millions de lampadaires, 3,5 millions d’enseignes publicitaires qui irradient de lumière la nuit et qui vont gommer progressivement la voûte étoilée. »
« Un petit rappel : en ville par exemple où on est fortement exposé à la pollution lumineuse, on n’observe plus qu’une vingtaine d’étoiles, là où à la campagne où il y a une certaine préservation du ciel étoilé, on peut y découvrir et s’émerveiller en regardant plusieurs milliers d’étoiles. Et finalement, c’est cela qui est positif avec, si on peut le dire, avec la pollution lumineuse, c’est qu’il suffit d’éteindre pour obtenir une réversibilité de cette pollution », conclut le directeur général d’Agir pour l’environnement.
►À écouter aussi : Quelles solutions pour la pollution lumineuse de la Terre? (6 janvier 2021)