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la victoire du jeu où vous devez vraiment jouer ensemble

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Jeu acclamé sur PlayStation et Xbox, It Takes Two arrive enfin sur Nintendo Switch. Un jeu qui va à contre-courant des tendances actuelles pour donner un coup de frais à la vraie coopération entre joueurs.

Des engueulades, des crises de rire, des encouragements et joies. Des coups de main et de la synchronisation. Les joueurs qui ont déjà pu s’essayer à It Takes Two ont sans doute reconnu ce qu’ils ont déjà vécu.

Le titre à succès d’Electronic Arts, auréolé de multiples récompenses et sacré même jeu de l’année en 2021, a redonné un coup de frais au jeu vidéo en remettant au goût du jour la véritable coopération entre joueurs… assis face au même téléviseur. Une situation devenue rare, hors jeux de simulation sportive, et une œuvre qui oblige surtout les joueurs à véritablement collaborer pour avancer dans l’histoire.

Collaborer pour progresser

Ce renouveau encore peu copié, on le doit à Josef Fares. Le créateur du studio Hazelight, derrière It Takes Two, avait déjà fait forte impression avec A Way Out, un jeu dans lequel deux échappés de prison devaient coopérer pour s’en sortir et se venger. Coopérer au sens propre comme au sens figuré. Car pour les joueurs, il était aussi question de réfléchir à différentes mécaniques de jeu en commun, savoir comment s’entraider, combiner ses efforts pour débloquer des situations et avancer (se porter, tourner simultanément deux objets, couvrir l’autre dans une séquence d’infiltration ou de tir…). En solitaire, dans les jeux de Josef Fares, il est impossible de gagner.

Dans It Takes Two, il faut savoir se synchroniser pour progresser
Dans It Takes Two, il faut savoir se synchroniser pour progresser © Electronic Arts

“Ce n’est pas un jeu coopératif typique. Il a été pensé, conçu, créé, réalisé, écrit pour la coopération”, martèle Josef Fares, son créateur, à Tech&Co.

“Généralement, les jeux pensent tout d’abord une campagne solo et y ajoutent un mode coopératif, puis un multijoueur dans lequel vous jouez en solo finalement. Je pense que c’est là la force de notre jeu et la clé de son succès, son coup de frais et ce qui le rend unique”.

Dans It Takes Two, Cody et May sont un couple qui se déchire sous les yeux de leur fille, Rose. Cette dernière veut tout faire pour qu’ils se réconcilient. Ses parents se retrouvent alors transformés en poupées, miniaturisés au milieu de leur propre maison. Ils vont devoir réapprendre à s’entraider et à s’écouter pour parvenir à se sortir de cette situation et à retrouver leur fille. Un jeu qui tient autant sa force de sa narration que de son gameplay où chaque joueur dépend de l’autre.

Et c’est finalement assez logique que le jeu EA arrive enfin sur Nintendo Switch ce 4 novembre, la console du jeu à plusieurs par essence. Car It Takes two est une œuvre pour toute la famille, tous les âges, qui renoue avec le plaisir de jouer ensemble. Le portage du jeu console sur Switch a été réalisé par le studio Turn Me up Games et il apporte quelques nouveautés sans dénaturer le titre initial (jeux à une ou deux Switch, apport des joy-cons ou de manettes Pro, version française). Il est possible, comme sur console, de jouer avec un ami qui n’aurait pas le jeu grâce au Pass ami, une option qui permet d’inviter un autre joueur en local ou en ligne.

Car le jeu en duo, le studio Hazelight l’a dans les veines. “Ce type de jeu, c’est l’ADN du studio, de ma vie aussi. J’ai un véritable amour pour les jeux vidéo”, explique Josef Fares. “Nous sommes nos jeux et nous faisons tout pour que les gens comprennent et aiment ce que nous faisons.” Mais de prévenir cependant: “Nous ne faisons pas des jeux pour plaire à tel type de joueur ou autre. C’est très important pour nous, car nous faisons nos jeux avec passion, avec notre cœur et c’est ce que nous voulons que les gens ressentent”.

“Un bon test relationnel”

Avec It Takes Two, le cœur aussi est dans la narration, avec une véritable attention portée à cette histoire de séparation et retrouvailles nécessaires. Le personnage du livre baptisé Dr Hakim, sorte de psychologue de couple, est aussi amusant qu’apte à provoquer une réflexion en chacun des joueurs. Mais c’est surtout l’importance de jouer ensemble qui prévaut, pour se soutenir autant que pour évoluer. “C’est important de bien choisir avec qui tu joues, si vos compétences en communication sont bonnes, notamment si c’est ta petite amie ou ton petit ami”, prévient Josef Fares en rigolant. “C’est un bon test pour savoir si vous voulez rester soudés ou non. Un bon test relationnel, en fait.”

It Takes Two raconte avant tout l'histoire d'un couple qui se déchire et doit se reconnecter pour s'en sortir.
It Takes Two raconte avant tout l’histoire d’un couple qui se déchire et doit se reconnecter pour s’en sortir. © Electronic Arts

Il est vrai que les jeux mettant autant à l’épreuve la communication et le soutien moral ne sont plus légion, à une époque où le jeu en ligne surtout multijoueurs prévaut. Il reste quelques titres comme Overcooked, Super Mario Party ou encore Moving Out, mais ce sont avant tout des party games sans véritablement de narration. D’autres comme Spiritfarer ou Untitled Goose Game jouent sur le travail à deux, mais il s’agit d’un mode coop ajouté pour enrichir un jeu pensé solo à l’origine.

“J’adorerais voir plus de jeux comme It Take Two. J’espère qu’il y en aura d’autres”, regrette le réalisateur suédois auquel on doit aussi Brothers: A Tale of Two Sons, jeu d’aventure en solo cette fois. “Nous sommes devenus les spécialistes de la coopération et j’espère que nous inspirerons d’autres développeurs. Car ce sont des jeux auxquels je veux jouer.”

Si les jeux de coopération sont son ADN et celui du studio, Josef Fares ne cache pas quelques envies de s’essayer à d’autres styles à l’avenir. “On verra”, glisse-t-il dans un sourire. Son prochain jeu est déjà en préparation, il a déjà publié la photo de deux actrices, une adulte et une enfant, en séance de motion capture. Un nouveau jeu de coopération en vue ou une tentative de jeu d’aventure solo?

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Written by Germain

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