Les intoxications au monoxyde de carbone se multiplient chaque année à l’approche de l’hiver. Pour les éviter, l’important est de faire vérifier ses appareils de chauffage.
L’hiver commence à arriver et des millions de Français commencent à allumer le chauffage en rentrant chez eux. Mais attention: avec les faibles températures et la crise énergétique qui s’annonce, le risque de voir le monoxyde de carbone faire de nouvelles victimes est bien réel.
Chaque année, plusieurs personnes meurent à cause d’une intoxication à ce gaz incolore, inodore et toxique. Nombreuses sont intoxiquées et font de malaises. Ce week-end, dans la Manche, alors qu’ils célébraient la messe à l’église Saint-Martin de Brécey, plusieurs paroissiens ont été secourus par les pompiers car victimes de ce gaz.
Ces intoxications sont souvent causées par la mise en service d’appareils de chauffage défectueux ou non adaptés au logement. “Soit parce qu’ils sont vétustes, soit parce qu’ils ont été mal entretenus”, explique à BFMTV le chauffagiste Laurent Schaupp.
Mais “n’importe quelle cheminée, n’importe quel cuisinière, n’importe quel chauffage d’appoint qui fonctionne mal peut donner ce risque”, indiquait en octobre 2021 le docteur Claude Bronner.
Des conséquences parfois dramatiques
L’entretien de ces matériels doit donc être scrupuleux, car les conséquences d’une intoxication au monoxyde de carbone peuvent être dramatiques.
“On peut distinguer deux types d’intoxications. La ‘chronique’, où les personnes vont présenter maux de tête, vomissements, étourdissements; et des intoxications aïgues, où les gens vont potentiellement perdre connaissance, voire tomber dans un coma qui peut aller jusqu’au décès”, explique Sébastien Rossi, Commandant des pompiers, responsable du service Opérations au SDIS 67.
Pour réduire le risque d’intoxication, il est conseillé de ramoner les conduits de cheminées ou pôeles deux fois par an et de faire vérifier ses appareils chaque année. Ou encore d’aérer les pièces de votre logement au moins dix minutes par jour.