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L’ESA dévoile sa nouvelle promotion d’astronautes



En clôture de la conférence ministérielle de l’Agence spatiale européenne, au cours de laquelle ses États membres lui ont octroyé un budget en hausse de 17 % à 16,9 milliards d’euros sur trois ans, l’ESAESA a présenté sa nouvelle promotion d’astronautesastronautes. La quatrième depuis sa création après celles de 1978, 1992 et 2009.

Présentation des nouveaux astronautes de la quatrième promotion de l’Agence spatiale européenne. Dix-sept astronautes candidats ont été sélectionnés répartis dans trois corps : cinq dans le corps des astronautes en activité,  douze dans celui des réservistes et un dans le corps des parastronautes. © Nasa

Deux nouveaux corps d’astronautes

Pour cette promotion d’astronautes, qui comptait 22 523 candidatures, l’ESA a décidé de sélectionner cinq astronautes actifs, mais aussi de se doter de deux nouveaux corps. Un corps d’astronautes européens de réserve qui compte 12 membres et un corps de parastronautes. Ce dernier, unique au monde, compte aujourd’hui un membre : le Britannique John McFall. Il travaillera avec les chercheurs et les ingénieurs de l’Agence spatiale européenne pour déterminer s’il peut être le premier astronaute en situation de handicap à aller dans l’espace.

Interview de Sophie Adenot. © ESA, Youtube

Les cinq astronautes du service actif nommés sont la Britannique Rosemary Coogan, astrophysicienne ; la Française Sophie Adenot, lieutenant-colonel dans les forces armées francaises Air et Espace ; l’Espagnol Pablo Álvarez Fernández ; le Belge Raphaël Liégeois, ingénieur biomédical, et le Suisse Marco Alain Sieber, médecin urgentiste.

Quant au corps des astronautes réservistes, il compte six femmes venues d’Italie, d’Espagne, d’Allemagne et d’Autriche et six hommes originaires de la République tchèque, d’Allemagne, de Pologne, de Suède et d’Italie. Ce corps compte aussi le Français Arnaud Prost. Avec un diplôme d’ingénieur de l’École polytechnique, un master d’astrophysiqueastrophysique et de planétologie en poche, ce dernier a commencé une formation de pilote en 2017.

Pourquoi conquérir l’espace alors que notre plus grosse urgence se trouve sur Terre ? Les deux ne sont pas forcément exclusifs, nous explique Jonathan Galic d’Unseenlabs. © Futura


Article de Rémy DecourtRémy Decourt publié le 11/02/2022

Des 22.523 dossiers de candidatures pour devenir astronautes reçus, l’Agence spatiale européenne en retient seulement 1.361. Découvrez la répartition de ces candidatures par pays, par sexe et par nombre de dossiers déposés et retenus pour la deuxième phase du processus de sélection.

À quelques jours de la réunion informelle des ministres de l’Espace à Toulouse, au cours de laquelle il sera question de la gestion du trafic spatial et de la constellationconstellation de connectivité sécurisée, l’Agence spatiale européenne a dévoilé les chiffres définitifs des candidats européens sélectionnés pour la deuxième phase du processus de recrutement au poste d’astronaute.

Sur les 22.523 dossiers valides reçus, l’ESA a réalisé un premier tri et éliminé bon nombre des candidatures pour n’en retenir que 1.361. Parmi elles, 831 sont des candidatures d’hommes et 530 sont proposées par des femmes. Le plus grand nombre de candidatures provenait de France (7.087), puis de l’Allemagne (3.695) et du Royaume-Uni (2.000). Après cette première sélection, ils ne sont plus, pour la France, que 250 hommes et 154 femmes. Quant aux Allemands, il reste 99 hommes et 95 femmes en course et l’on compte encore 122 Italiens et 37 Italiennes sélectionnés pour la deuxième phase.

Recrutement des astronautes de l’ESA : Claudie Haigneré nous raconte son expérience

Cette nouvelle campagne de recrutement est également ouverte aux personnes en situation de handicap, en gardant à l’esprit que tous les handicaps ne sont pas éligibles pour candidater. Résultat : 257 personnes ont postulé, dont 60 femmes. Sur ces 257 candidats souffrant d’un handicap, 27 poursuivent l’aventure !

Cette deuxième phase sera très courte et comptera une seule journée au cours de laquelle les candidats astronautes seront soumis à une grande variété de tests psychologiques dans un établissement en Europe. À la suite de cette journée, l’ESA procédera à un nouveau tri des candidatures et éliminera celles jugées les moins performantes. Les candidats qui resteront en lice à l’issue de cette deuxième phase participeront à une série d’entrevues psychologiques, de tests en groupe avant des tests médicaux. Ceux qui réussiront chacune de ces étapes de sélection seront invités à des entrevues dites de recrutement.

Le nom des futurs astronautes dévoilés cet automne 

Pour cette future promotion d’astronautes qui sera la quatrième — après celles de 1978, 1992 et 2009 –, l’ESA a décidé de sélectionner quatre à six astronautes, mais aussi de se doter d’un corps d’astronautes européens de réserve. Ce corps sera essentiellement composé d’astronautes des « petits » États membres de l’Agence spatiale européenne qui n’auraient pas été sélectionnés pour intégrer le corps principal ou qui en souhaiteraient un deuxième.

En effet, de nombreux États membres, dont la contribution au budget de l’ESA est limitée, ont bien moins de chances de voir un de leurs astronautes réaliser un vol habité avec l’ESA par rapport aux quatre gros contributeurs que sont typiquement l’Allemagne, la France, l’Italie et le Royaume-Uni. Et pour ceux qui ont déjà eu la joie de voir un de leurs concitoyens voler dans l’espace, les chances sont encore moindres. La nouvelle promotion d’astronautes et d’astronautes de réserve de l’ESA devrait être annoncée à l’automneautomne 2022.


Article de Rémy Decourt publié le 23/06/2021

Le nouveau souffle de l’exploration spatiale portée par le New Space et les grands projets d’instillations de bases sur la LuneLune et de missions habitées à destination de Mars favorisent-ils les vocations d’astronautes ? Oui, si l’on en croit les premiers chiffres de la campagne de recrutement lancée par l’Agence spatiale européenne le 31 mars 2021. Découvrez par pays, par genre et situation de handicap, le nombre de candidats qui ont postulé. 

Lors d’une conférence en ligne, l’Agence spatiale européenne a dévoilé les premiers chiffres de sa campagne de recrutement pour devenir astronaute européen. Et très bonne surprise, bien que ces chiffres ne soient pas définitifs, on compte 22.589 dossiers de candidature, dont  24 % sont des candidates.

Lors du dernier appel à candidature en 2008, le nombre de candidats qui avait fourni un certificatcertificat médical et finalisé leur formulaire de demande en ligne était de 8.413, dont seulement 15,5 % étaient des femmes. Concernant la France, en 2008, 303 Françaises avaient postulé contre 1.616 Français. Cette fois-ci, on compte 1.662 femmes et 5.475 hommes.

Cette nouvelle campagne de recrutement est également ouverte aux personnes en situation de handicap, en gardant à l’esprit que tous les handicaps ne sont pas éligibles pour candidater. Résultats, 257 personnes ont postulé, dont 60 femmes. On compte 17 Françaises et 50 Français.

Pour l’heure, il est seulement question d’intégrer un ou deux « parastronautes » dans le nouveau corps d’astronautes de réserve de l’ESA. L’idée de départ était d’inciter les personnes avec un handicap physiquephysique à postuler pour participer à une étude de faisabilité sur l’accès des vols spatiaux aux « parastronautes ». Concrètement, le candidat retenu (peut-être deux) ne réalisera certainement pas une mission habitée. Mais son rôle sera important car il travaillera avec l’ESA pour déterminer les adaptations nécessaires pour qu’un tel astronaute serve en tant que membre d’équipage dans une future mission habitée.

Recrutement des astronautes de l’ESA : Claudie Haigneré nous raconte son expérience

Les futurs astronautes européens seront présentés à la fin de l’année 2022

Le processus de sélection va se poursuivre et six étapes sont à franchir d’ici octobre 2022 avant que l’Agence spatiale européenne ne sélectionne ses futurs astronautes. Pour cette future promotion d’astronautes qui sera la quatrième — après celles de 1978, 1992 et 2009 –, l’ESA a décidé de sélectionner quatre à six astronautes, mais aussi de se doter d’un corps d’astronautes européens de réserve. Ce corps sera essentiellement composé d’astronautes des « petits » États membres de l’Agence spatiale européenne qui n’auraient pas été sélectionnés pour intégrer le corps principal ou qui en souhaiteraient un deuxième.

En effet, de nombreux États membres, dont la contribution au budget de l’ESA est limitée, ont bien moins de chances de voir un de leurs astronautes réaliser un vol habité avec l’ESA par rapport aux quatre gros contributeurs que sont typiquement l’Allemagne, la France, l’Italie et le Royaume-Uni. Et pour ceux qui ont déjà eu la joie de voir un de leurs concitoyens voler dans l’espace, les chances sont encore moindres.


Article de Rémy Decourt publié le 17/02/2021

Hier, l’Agence spatiale européenne a organisé une conférence de presse virtuelle pour expliquer les enjeux de la nouvelle campagne de recrutement d’astronautes qui sera plus ouverte aux femmes et aux personnes en situation de handicap. L’ESA s’est engagée à réaliser une étude pour identifier les adaptations potentielles pour permettre à un astronaute handicapé de voler dans l’espace.

L’Agence spatiale européenne qui débutera fin mars le processus de sélection de la quatrième promotion d’astronautes européens, après celles de 1978, 1992 et 2009, devrait retenir quatre, voire six astronautes. Initialement, l’ESA souhaitait recruter seulement de deux à quatre astronautes. Mais, sous la pressionpression d’États membres, vraisemblablement plus pour des questions de prestige que pour des opportunités supplémentaires de vols, le directeur de l’agence a été contraint d’augmenter ce quota.

Avec cette nouvelle promotion, David Parker, directeur de l’Exploration humaine et robotiquerobotique à l’ESA, a déclaré « vouloir représenter toutes les parties de notre société » et que la diversité au sein de l’ESA ne doit pas « seulement tenir compte de l’origine, de l’âge, des antécédents ou du sexe de nos astronautes, mais peut-être aussi des handicaps physiques. Pour faire de ce rêve une réalité, parallèlement au recrutement des astronautes, je lance le projet de faisabilité des “parastronautes” – une innovation dont l’heure est venue ».

Les personnes de petite taille ou avec un handicap des membres inférieurs peuvent postuler

Pour l’heure, il est seulement question d’intégrer un ou deux « parastronautes » dans le nouveau corps d’astronautes de réserve de l’ESA. Comme cela a été précisé lors de la conférence, l’idée est d’inciter les personnes avec un handicap physique à postuler pour participer à une étude de faisabilité sur l’accès des vols spatiaux aux « parastronautes ».

Comme le souligne Guillaume Weerts, responsable de la gestion du centre des astronautes européens, dans une interview accordée au site InternetInternet handicap.fr, l’ESA sélectionnera des personnes avec « un handicap d’un ou des deux membres inférieurs (amputationamputation ou déficience congénitale), de préférence en dessous du genou, un critère technique lié à l’adaptation du matériel ou encore celles ayant une jambe plus courte que l’autre et les personnes de petite taille (de moins de 1 m 30) ».

Des aménagements possibles

Cette étude de faisabilité doit démontrer que ces personnes sont capables de rejoindre la Station spatiale internationaleStation spatiale internationale en sécurité et avoir la même fonction que les autres astronautes. Comme à chaque handicap correspond un certain nombre de problématiques, l’étude passera en revue les adaptations éventuellement nécessaires, soit dans les procédures, soit dans le matériel, pour s’assurer que le parastronaute travaille et exécute les tâches comme tout autre astronaute.

L’étude se focalisera également sur les vols à bord des véhicules Crew Dragon de SpaceX et Starliner de Boeing. Il est aussi question de voir si des aménagements intérieurs seront nécessaires. Ce qui préoccupe l’ESA, c’est la capacité de ces parastronautes à s’extraire seuls de leur capsule dans une situation d’urgence sans mettre en danger les autres membres de l’équipage, lors d’un abandon de lancement par exemple.

Si cette étude se solde par une note positive, il ne fait aucun doute qu’un parastronaute réalisera un vol dans l’espace, voire à bord d’un complexe orbitalcomplexe orbital. Peut-être pas un de ceux sélectionnés dans le corps d’astronautes de réserve, mais plus vraisemblablement un de ceux de la cinquième promotion. À suivre…


Article de Rémy Decourt publié le 16/02/2021

L’Agence spatiale européenne va recruter une nouvelle promotion d’astronautes à un moment où l’ESA prépare les futures étapes de l’exploration humaine à destination de la Lune. Cette quatrième promotion dans l’histoire de l’ESA pourrait compter un astronaute avec un handicap physique et un nouveau corps de réserve devrait également être mis sur pied. Nos explications.

Le 16 février, l’Agence spatiale européenne donnera davantage de détails sur sa nouvelle campagne de recrutement d’astronautes qui débutera le 31 mars. Cette future promotion d’astronautes sera la quatrième, après celles de 1978, 1992 et 2009. L’appel à candidatures sera ouvert du 31 mars au 28 mai 2021, et l’ESA ne prendra en considération que les candidatures soumises sur le site de l’ESA Career dans les huit prochaines semaines. Le processus de sélection en six étapes commencera ensuite, et devrait s’achever en octobre 2022.

Cette future promotion pourrait compter autant d’hommes que de femmes et, souligne David Parker, directeur de l’Exploration humaine et robotique à l’ESA, « la diversité au sein de l’ESA ne doit pas seulement tenir compte de l’origine, de l’âge, des antécédents ou du sexe de nos astronautes, mais peut-être aussi des handicaps physiques ». Et, ajoute t-il, pour « faire de ce rêve une réalité, parallèlement au recrutement des astronautes, je lance le projet de faisabilité des parastronautes — une innovation dont l’heure est venue ». Cependant, la sélection d’un astronaute avec un handicap physique n’est pas garantie. Des études de faisabilité sont en cours pour démontrer les capacités d’un tel astronaute à travailler dans l’espace en sécurité.

Un corps d’astronautes de réserve

Pour cette quatrième promotion d’astronautes, l’ESA a décidé de sélectionner quatre à six astronautes, mais aussi de se doter d’un corps d’astronautes européens de réserve. Ce corps sera essentiellement composé d’astronautes de « petits » États membres de l’Agence spatiale européenne qui n’auraient pas été sélectionnés pour intégrer le corps principal ou qui en souhaiteraient un deuxième. En effet, de nombreux États membres, dont la contribution au budget de l’ESA est limitée, ont bien moins de chances de voir un de leurs astronautes réaliser un vol habité avec l’ESA par rapport aux quatre gros contributeurs, typiquement l’Allemagne, la France, l’Italie et le Royaume-Uni. Et pour ceux qui ont déjà eu la joie de voir un de leurs concitoyens voler dans l’espace, les chances sont encore moindres.

Quelle sera la nouvelle mission de Thomas Pesquet dans l’espace ?

Pour comprendre cette situation, qui peut surprendre, il faut savoir que le choix des futurs astronautes de l’ESA ne se fait pas seulement sur des critères physiques, psychologiques, médicaux et d’aptitudes professionnelles. En effet, lorsque le processus de sélection a éliminé plusieurs milliers de candidats astronautes pour n’en garder qu’une petite centaine, tous sont évidemment capables de devenir astronautes et de faire le job en orbiteorbite ! La sélection du petit groupe final d’une vingtaine d’astronautes, ne se fera pas seulement sur des critères partiaux. Un compromis politique devra être trouvé entre les États membres de l’ESA qui contribuent le plus, et les autres. Cela peut paraître étonnant car, normalement, tous les citoyens européens devraient avoir les mêmes chances de devenir membres du corps européen des astronautes, choisis sur la base de critères partiaux.

Dit autrement, le directeur de l’ESA devra donc tenir compte du niveau de contribution de chaque pays au budget de l’ESA avant de choisir ses astronautes. Un équilibre politique à trouver qui explique pourquoi cette nouvelle promotion ne devrait pas compter d’astronautes danois, suédois, néerlandais, ni de suisses. Même s’ils contribuent modestement au budget de l’ESA, ces pays ont déjà vu un de leurs astronautes intégrer le corps européen des astronautes qui, par la suite, a réalisé un vol habité. La Suisse a cependant un peu plus de chances car le seul astronaute suisse de l’ESA, Claude Nicollier, s’est retiré du service actif il y a déjà 20 ans.

Destination l’ISS et la Lune

Les astronautes de cette future promotion réaliseront des missions à destination de l’ISS et, dans un deuxième temps, dans la prochaine décennie vers la Lune et à bord du GatewayGateway. Très certainement, l’un d’eux devrait marcher sur la Lune. Cela dit, le premier Européen à fouler son sol sera issu de la promotion de 2009, celle de Thomas PesquetThomas Pesquet.

Quant aux membres du corps d’astronautes de réserve, ils ne recevront pas la même formation que ceux du corps principal ; ce sera une formation de base et ils n’auront aucune certitude de voler dans le cadre d’une mission ESA. 

L’intérêt de ce corps de réserve est d’entraîner des astronautes dont l’État d’origine souhaiterait réaliser un vol habité en dehors du cadre de l’Agence spatiale européenne. L’objectif est que les agences spatiales de ces pays négocient directement auprès de l’ESA un vol habité « étranger » plutôt qu’elles ne s’adressent directement auprès d’un fournisseur privé tel que SpaceX, voire la Nasa, comme cela a été le cas avec l’Italie dans le passé.


Article de Jean Etienne Decourt publié le 21/05/2009

C’est fait. L’équipe d’astronautes européens, avec cinq hommes et une femme, est au complet. Ces six personnes ont franchi toutes les étapes d’une très rude sélection…

L’Esa (Agence spatiale européenne) a présenté le 20 mai 2009 les six nouveaux astronautes qu’elle vient de recruter parmi… 8.413 candidatures.

Il s’agit de :

  • Samantha Cristoforetti (Italie),
  • Alexander Gerst (Allemagne),
  • Andreas Mogensen (Danemark),
  • Luca Parmitano (Italie),
  • Timothy Peake (Royaume-Uni),
  • Thomas Pesquet (France).

Ces six heureux élus, que l’on peut désormais qualifier d’astronautes, ont été choisis à l’issue de tests psychologiques, médicaux et professionnels. Ils seront les premiers à rejoindre le corps des astronautes européens depuis 1992. Leur entraînement de base commencera bientôt à l’Esa/EAC (Cologne, Allemagne).

« Nous sommes à un tournant des activités de l’Esa dans le domaine des vols habitésvols habités. L’année dernière, avec le lancement du laboratoire ColumbusColumbus et du véhicule de transfert automatique Jules VerneJules Verne, l’Esa est devenue un partenaire à part entière de l’ISS. Nous abordons maintenant une nouvelle phase consistant à utiliser les capacités exceptionnelles de l’ISS et à préparer l’exploration internationale de la Lune et de contrées plus lointaines », déclare le directeur général de l’Esa Jean-Jacques Dordain.

 

 

 

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Written by Milo

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