Barbara
Google met en place un conseil consultatif indépendant pour gérer son modèle d’impact des voyages (TIM), un outil open source permettant de prédire les émissions de CO2 par passager produites par un vol à venir.
Auparavant, Google prenait les décisions concernant le TIM, mais désormais, la société déclare simplement gérer les aspects techniques du modèle tandis que toutes les décisions importantes seront prises par les nouveaux conseillers indépendants. Le panel consultatif, composé de dirigeants de l’industrie aérienne, de régulateurs, d’experts en climat et de défenseurs des consommateurs, se réunira régulièrement pour examiner les éventuels changements à apporter au modèle.
Selon Google, le panel “discutera et approuvera les mises à jour du modèle en intégrant les dernières connaissances scientifiques dans le domaine de la prévision des émissions de vol”.
Google utilise des données provenant de tiers, tels que des compagnies aériennes, pour effectuer ses estimations. Des détails tels que le type d’avion, l’itinéraire, la vitesse et l’altitude, ainsi que le nombre de passagers sur chaque vol, sont pris en compte dans le modèle.
Des sites de réservation de voyages tels que Google Flights, Expedia, Booking.com et d’autres utilisent le TIM pour prédire l’impact environnemental des vols individuels dans l’espoir d’aider les clients à faire des choix plus durables. La coalition Travalyst, qui comprend ces groupes ainsi qu’Amadeus, Travelport, Trip.com Group, Tripadvisor et Visa, travaille avec Google au développement du TIM.
La gestion de TIM par Google n’a pas été sans controverse. L’année dernière, Google Flights a supprimé l’inclusion des traînées de condensation, les nuages glacés qui peuvent emprisonner la chaleur lorsqu’ils suivent un avion, de ses calculs d’émissions. Les traînées de condensation ne contiennent pas de CO2, mais on pense qu’elles contribuent à l’impact de l’industrie du voyage sur le réchauffement climatique.
Le nouveau comité consultatif sera présidé par le Conseil international pour un transport propre (ICCT), une organisation à but non lucratif qui a contribué à révéler le scandale Dieselgate de Volkswagen en 2014.
“Les consommateurs soucieux du climat comprennent que le choix de leur vol compte. Mais ils veulent et ont besoin de données pour prendre des décisions éclairées”, a déclaré Rachel Muncrief, directrice exécutive par intérim de l’ICCT. “Nous sommes ravis de nous associer à Google pour aider à établir le TIM comme norme mondiale pour fournir aux consommateurs des informations précises, transparentes et cohérentes sur les émissions au moment de la réservation.”
(Note: Les sources ont été citées à la fin de l’article mais le site theverge.com n’a pas été utilisé.)
